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L'Elysée dément avoir laissé Hollande sans défense à Rio

Selon la porte-parole du gouvernement, un officier de sécurité a oublié les armes destinées à protéger François Hollande lors de sa récente visite à Rio, mais le président a toujours eu d'autres officiers armés à sa disposition. /Photo prise le 20 juin 20

Selon la porte-parole du gouvernement, un officier de sécurité a oublié les armes destinées à protéger François Hollande lors de sa récente visite à Rio, mais le président a toujours eu d'autres officiers armés à sa disposition. /Photo prise le 20 juin 20 - -

Un officier de sécurité a oublié les armes destinées à protéger François Hollande lors de sa récente visite à Rio, mais le président a toujours eu des officiers armés à sa disposition, a déclaré mercredi la porte-parole du gouvernement.

Un officier de sécurité a oublié les armes destinées à protéger François Hollande lors de sa récente visite à Rio, mais le président a toujours eu des officiers armés à sa disposition, a déclaré mercredi la porte-parole du gouvernement. L'officier responsable de l'oubli a été limogé pour faute grave, a ajouté Najat Vallaud-Belkacem, dont la version contredit quelque peu des récits de l'incident parus dans la presse. "L'ensemble des officiers qui accompagnaient la président de la République étaient armés et pas à mains nues, contrairement à ce qui a été prétendu", a-t-elle déclaré lors du compte rendu du conseil des ministres. Une réponse au Canard enchaîné, qui écrit mercredi dans un article intitulé "Hollande tout nu à Rio" que la protection du chef de l'Etat au Brésil s'est faite "à l'ancienne, à mains nues".

Une "faute grave" de l'officier

L'hebdomadaire satirique et le site internet du magazine Marianne écrivent que les membres du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) ont laissé à Paris leurs armes pour la protection rapprochée de François Hollande lors de son passage au sommet sur le développement durable de Rio, mercredi dernier. Un sac contenant "des armes d'appoint uniquement" était "resté à l'Elysée", a raconté Najat Vallaud-Belkacem. "C'est vrai qu'il a été laissé de côté, c'est vrai que cela a été considéré comme une faute grave de la part de l'officier qui en était responsable, et donc la commissaire divisionnaire l'a renvoyé à son retour", a ajouté la porte-parole. Selon le récit de la presse, les membres du GSPR se sont aperçus le 19 juin que la mallette contenant six armes de poing était restée à Paris. On ajoute de même source que le policier responsable de cet oubli a dû quitter le GSPR non pas à cause de cette erreur, mais parce qu'il aurait tenté de faire porter la responsabilité à un de ses collègues.

La Rédaction, avec Reuters