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L'avenir est au désendettement et à l'effort, dit Sarkozy

La France entre dans un cycle de désendettement après une longue période d'endettement excessif, a déclaré jeudi à Toulon Nicolas Sarkozy, lors d'un discours au cours duquel il a défendu des mesures prises depuis son élection comme la défiscalisation des

La France entre dans un cycle de désendettement après une longue période d'endettement excessif, a déclaré jeudi à Toulon Nicolas Sarkozy, lors d'un discours au cours duquel il a défendu des mesures prises depuis son élection comme la défiscalisation des - -

TOULON (Reuters) - La France entre dans un cycle de désendettement après une longue période d'endettement excessif, a déclaré jeudi Nicolas Sarkozy....

TOULON (Reuters) - La France entre dans un cycle de désendettement après une longue période d'endettement excessif, a déclaré jeudi Nicolas Sarkozy.

Le président français a défendu lors d'un discours à Toulon des mesures prises depuis son élection comme la défiscalisation des heures supplémentaires ou la réforme des retraites, et a estimé que la protection sociale devait être réorganisée.

Face à la montée du chômage, qui est à son plus haut niveau depuis 1999, il a annoncé un sommet sur l'emploi avec les partenaires sociaux en janvier.

"Le cycle qui s'annonce sera un cycle de désendettement qui ramènera le balancier de l'économie vers le travail et la production que les pays développés avaient eu tendance à trop sacrifier", a-t-il dit.

Le choix de la France doit être "celui qui consiste à répondre à la crise par le travail, par l'effort et par la maîtrise de nos dépenses", a-t-il ajouté.

Les autorités françaises se sont engagées à réduire le déficit public à 3% du PIB en 2013 contre 5,7% fin 2011, au prix d'une politique de rigueur.

"C'est un ajustement par le haut. C'est un choix, le seul, qui préservera notre niveau de vie", ajouté le président français. "C'est pour cela que, dans le même temps que nous économisons, nous devons continuer d'encourager le travail et donc les heures supplémentaires, préserver les allègements de charges et nous devons par dessus tout continuer d'investir, car la clé de notre avenir est dans la productivité et dans la compétitivité."

Face à la dégradation des comptes sociaux, il a estimé que "nous ne pouvons pas garder la même organisation de notre protection sociale que celle de l'après-guerre alors que ceux qui changent plusieurs fois d'entreprise, de secteur, de métier, tout au long de leur vie active sont de plus en plus nombreux".

Pour répondre à la hausse du chômage, "j'inviterai tous les partenaires sociaux à participer à un sommet sur l'emploi pour que chacun puisse apporter des solutions, faire des propositions", a-t-il dit. "Il faudra avoir le courage d'affronter les grandes questions et de lever les tabous sur les freins à la compétitivité française."

Emmanuel Jarry, avec Jean-Baptiste Vey à Paris, édité par Patrick Vignal