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Politique

L'Assemblée procède à une nouvelle lecture du budget 2012

Après l'échec lundi de la commission mixte paritaire (CMP) entre l'Assemblée et le Sénat sur le projet de loi de finances (PLF) pour 2012, les députés français ont procédé mercredi à une nouvelle lecture du texte, qui devrait être adopté définitivement le

Après l'échec lundi de la commission mixte paritaire (CMP) entre l'Assemblée et le Sénat sur le projet de loi de finances (PLF) pour 2012, les députés français ont procédé mercredi à une nouvelle lecture du texte, qui devrait être adopté définitivement le - -

PARIS (Reuters) - Les députés français ont procédé mercredi à une nouvelle lecture du projet de loi de finances (PLF) pour 2012 qui devrait être...

PARIS (Reuters) - Les députés français ont procédé mercredi à une nouvelle lecture du projet de loi de finances (PLF) pour 2012 qui devrait être adopté définitivement le 21 décembre.

Il s'agit d'une conséquence de l'échec lundi dernier de la commission mixte paritaire (CMP) entre l'Assemblée et le Sénat désormais passé à gauche, qui avait modifié le projet adopté par les députés, majoritairement de droite.

"Avec ce budget, la France va ramener son déficit public de 5,7% de la richesse nationale en 2011 à 4,5% en 2012 comme elle s'y était engagée", a dit la ministre du Budget Valérie Pécresse, qui juge les efforts équitablement répartis.

Le député apparenté communiste Jean-Pierre Brard a estimé que ce budget aurait des conséquences "désastreuses".

"Vos efforts pathétiques pour soutenir vos convictions à bout de bras et leur éviter la noyade pourraient prêter à sourire s'ils n'avaient des conséquences désastreuses pour l'ensemble de nos concitoyens", a-t-il ajouté.

L'Assemblée nationale, qui a constitutionnellement le dernier mot, procédera le 21 décembre à la lecture définitive de ce projet de budget pour 2012.

Les députés rétablissent le texte tel qu'ils l'ont voté en première lecture avant que les sénateurs le modifient.

Le projet de budget pour 2012 comporte diverses mesures comme une taxation exceptionnelle des hauts revenus, une taxe sur les sodas et les micro-logements, ainsi que la suppression du dispositif Scellier, un avantage fiscal pour les personnes investissant dans des logements neufs pour les louer.

Ce projet de budget étant bâti sur un taux de croissance de 1,75% prévu pour 2012 et le gouvernement ayant décidé de ramener cette prévision à 1%, un projet de loi de finances rectificative a été déposé qui reprend plusieurs des nouvelles mesures d'économies présentées le 7 novembre par le gouvernement.

Emile Picy, édité par Yves Clarisse