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L'affaire du tweet ne se reproduira pas, dit François Hollande

François Hollande assure qu'une affaire comme celle du tweet de sa compagne, Valérie Trierweiler, ne se reproduira pas et qu'il a demandé à ses proches de respecter un principe de séparation entre la sphère publique et la sphère privée. /Photo prise le 14

François Hollande assure qu'une affaire comme celle du tweet de sa compagne, Valérie Trierweiler, ne se reproduira pas et qu'il a demandé à ses proches de respecter un principe de séparation entre la sphère publique et la sphère privée. /Photo prise le 14 - -

PARIS (Reuters) - François Hollande a déclaré samedi qu'une affaire comme celle du tweet de sa compagne ne se reproduirait pas et qu'il avait...

PARIS (Reuters) - François Hollande a déclaré samedi qu'une affaire comme celle du tweet de sa compagne ne se reproduirait pas et qu'il avait demandé à ses proches de respecter un principe de séparation entre la sphère publique et la sphère privée.

"Je suis pour une claire distinction entre vie publique et privée, et donc je considère que les affaires privées se règlent en privé, et je l'ai dit à mes proches pour qu'ils acceptent scrupuleusement le respect de ce principe", a-t-il dit lors d'une interview télévisée à l'occasion du 14 juillet.

"Les Français sont, j'allais dire, comme moi, ils veulent que les choses soient claires, que l'Etat soit dirigé par celui qu'ils ont choisi et qu'il n'y ait aucune interférence", a ajouté le chef de l'Etat.

Prié de dire si une telle affaire pouvait se reproduire, il a répondu: "Non".

L'affaire du tweet de soutien de sa compagne Valérie Trierweiler à un candidat dissident opposé aux législatives à Ségolène Royal a mis à mal la volonté du chef de l'Etat d'instaurer une "présidence normale".

Son fils, Thomas Hollande, a ravivé récemment l'affaire du "tweetgate" en reprochant à ce tweet d'avoir "fait basculer la vie privée dans la vie publique".

"Ça me fait de la peine pour mon père. Ça détruit l'image normale qu'il avait construite", a-t-il dit selon les termes rapportés par Le Point.

Thomas Hollande a affirmé que ces propos, tenus lors d'une conversation informelle, avaient été "déformés ou sortis de leur contexte", ce que l'auteur de l'article a nié.

Gilles Guillaume, édité par Gérard Bon