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Politique

L'accrochage de Fleur Pellerin et Florian Philippot sur Twitter

Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, le 8 juin 2015

Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, le 8 juin 2015 - Stéphane de Sakutin -AFP

"Tweets bien-pensants" contre "tweets mal-pensants", Fleur Pellerin et Florian Philippot se sont écharpés sur Twitter au sujet de la culture.

La ministre de la Culture et de la Communication n'apprécie visiblement pas les propositions du Front national en matière de culture, comme l'a remarqué Le Lab.

Réagissant vraisemblablement à la proposition de David Rachline, maire de Fréjus, qui voulait obliger les artiste à garder des enfants, ou à l'idée de Wallerand de Saint-Just de baisser le budget de la culture de 35 millions d'euros, Fleur Pellerin a ouvert les hostilités sur Twitter ce samedi 1er août.

"La culture pour le FN: un coût, une nuisance, une affaire de fainéants", a-t-elle posté.

Un message auquel n'a pas tardé à réagir le numéro deux du parti d'extrême-droite, Florian Philippot. Ce dernier a taclé les "tweets bien-pensants" de la ministre rédigés pour "plaire" à Manuel Valls, et son "soutien aux traités TAFTA et TISA, anti-culture", a-t-il écrit en référence au traité de libre-échange négocié entre l'Europe et les Etats-Unis (Tafta) et au projet d'accord international sur le commerce des services (Tisa).

Cette charmante conversation s'est - pour le moment - terminée sur la réponse de Fleur Pellerin à Florian Philippot. Sur le même ton, elle a estimé que les "tweets mal-pensants" du vice-président du FN étaient "à rebours de l'identité humaniste, ouverte et généreuse de la France".

La ministre s'est ensuite occupée du cas François Baroin, à qui elle a rappelé sur le réseau social que "la culture est toujours un choix politique". Le président de l'association des maires de France, étiqueté Les Républicains, avait adressé une lettre ouverte à la ministre dans lequel il regrettait que les maires soient placés "dans une position de 'bon ou mauvais élève' alors même que le ministère de la Culture et de la communication confirme, par ses pactes culturels, un niveau historiquement bas de ses crédits".

A. D.