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Politique

Julien Dray menace de "mettre son poing dans la face" du chef de cabinet de Stéphane Le Foll

Julien Dray, le 26 octobre 2012.

Julien Dray, le 26 octobre 2012. - Lionel Bonaventure - AFP

"Même à 62 ans avec le diabète, je peux mettre une baffe", écrit Julien Dray, proche du chef de l'Etat, en réponse à un post Facebook du chef de cabinet de Stéphane Le Foll, qui ironise sur la multiplication des candidatures à la primaire de la gauche.

Echange musclé sur Facebook entre Julien Dray et le chef de cabinet de Stéphane Le Foll. Interpellé sur le réseau social par Rémi Branco, membre du cabinet du ministre de l'Agriculture, le conseiller régional socialiste d'Ile-de-France n'a visiblement pas goûté le ton du message et a menacé de lui "envoyer (s)on poing dans (l)a face", rapporte Le Scan du Figaro ce vendredi.

En cause: un post ironisant sur la multiplication des candidatures à la primaire de la gauche après que l'entourage de Vincent Peillon a fait savoir à la presse mercredi que l'ancien ministre se préparait à déclarer sa candidature ce samedi.

"Montebourg, Hamon et maintenant Peillon . À quand la candidature de Dray? Cette primaire n'est même plus un congrès du PS mais du NPS! #Backto2003", a écrit Rémi Branco sur son compte Facebook.
"Tu vas retirer ce truc, car même si je suis un peu vieux, je peux encore t'envoyer mon poing dans ta face de jeune loup de cabinet ministériel", lui a rétorqué Julien Dray dans un commentaire, comme le montre une capture d'écran du Scan. 

"Même à 62 ans avec le diabète, je peux mettre une baffe"

Julien Dray, proche du chef de l'Etat, revient à la charge quelques instants plus tard, alors qu'on l'interroge sur la véhémence de sa réaction: 

"Un jour celui-là, je vais le croiser… Et même à 62 ans avec le diabète, je peux mettre une baffe. C'est pas un problème d'humour ou pas, c'est juste qu'il m'emmerde avec son post à la con", a-t-il mis en garde.

Moins d'une semaine après le renoncement du président François Hollande et son appel à "un sursaut collectif" de sa famille politique, l'ambiance semble pour le moins électrique au PS. 
V.R.