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Jean-marie le pen soutient sa fille marine face à gollnisch

Jean-Marie Le Pen a affiché mercredi pour la première fois un soutien sans ambiguïté à sa fille Marine pour lui succéder à la présidence du Front national et espère la voir au second tour de la présidentielle de 2012. /Photo d'archives/REUTERS/Philippe Wo

Jean-Marie Le Pen a affiché mercredi pour la première fois un soutien sans ambiguïté à sa fille Marine pour lui succéder à la présidence du Front national et espère la voir au second tour de la présidentielle de 2012. /Photo d'archives/REUTERS/Philippe Wo - -

PARIS (Reuters) - Jean-Marie Le Pen a affiché pour la première fois un soutien sans ambiguïté à sa fille Marine pour lui succéder à la présidence du...

PARIS (Reuters) - Jean-Marie Le Pen a affiché pour la première fois un soutien sans ambiguïté à sa fille Marine pour lui succéder à la présidence du Front national et espère la voir au second tour de la présidentielle de 2012.

Le dirigeant du FN, âgé de 82 ans, est sorti de sa neutralité dans France soir, daté de mercredi, au moment où le parti bouclait les candidatures à sa succession.

Marine Le Pen "a les qualités nécessaires et j'espère suffisantes pour assumer demain les fonctions auxquelles elle aspire : d'abord, la présidence du Front national, ensuite une candidature à l'Elysée", déclare-t-il.

Le FN a officialisé dans un communiqué le duel entre ses deux vice-présidents, Marine Le Pen et Bruno Gollnisch, seuls candidats retenus.

Jean-Marie Le Pen cèdera son poste lors du congrès de Tours, qui aura lieu du 15 au 16 janvier.

Pour se présenter, chaque candidat devait obtenir au moins 20 parrainages. Marine Le Pen en a obtenu 68 et Bruno Gollnisch 30, selon le texte du FN.

Pour la première fois, le président du FN sera élu directement par les adhérents et la campagne interne débutera le 1er septembre.

Marine Le Pen, qui n'a cessé de prendre l'ascendant sur Bruno Gollnisch, est donné largement favorite mais l'ancien lieutenant de Jean-Marie Le Pen veut croire en ses chances.

Pour Jean-Marie Le Pen, Bruno Gollnisch ferait "un très bon ministre des Affaires étrangères" si sa fille accédait à l'Elysée.

Mais il ne le voit pas à la tête du parti qu'il dirige depuis près de 40 ans.

"Le problème de Gollnisch, c'est que ses amis sont extérieurs au Front, parce qu'ils l'ont quitté : Carl Lang, Bernard Antony, Jacques Bompard", explique-t-il par allusion à une vague de départs de cadres et élus du parti.

Dans le même entretien, Marine Le Pen estime que son rival est "un homme extrêmement respectable dont j'aurai besoin, mais c'est un prof d'université, assez loin du terrain".

Gérard Bon, édité par Yves Clarisse