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Politique

Jean-Luc Mélenchon croit à la victoire du Front de Gauche en 2017

Jean-Luc Mélenchon à Paris, le 23 août 2015.

Jean-Luc Mélenchon à Paris, le 23 août 2015. - AFP - Thomas Samson

Dans une interview aux Inrockuptibles, le co-fondateur du Parti de gauche partage sa vision de l'avenir politique de la France. Selon lui, il est impossible pour François Hollande de se présenter aux présidentielles de 2017, lors de laquelle le Front de gauche pourrait, selon lui, faire un bon score.

C'est l'heure de la rentrée politique pour Jean-Luc Mélenchon. L'homme de gauche s'est longuement confié aux Inrockuptibles dans une interview à paraître mercredi. Entre Europe, crise grecque et élections régionales, il a abordé la perspective des élections présidentielles de 2017.

Jean-Luc Mélenchon assure ainsi que le Front de gauche présentera un candidat, lui ou quelqu'un d'autre, et pourrait bien arriver à la tête du pays. "Nous sommes toujours à 10% des intentions de vote. Tout cela signifie qu'avec une bonne campagne et une bonne ligne directrice, tous les espoirs sont permis", assure-t-il, soulignant qu'"en 2012, 30% des électeurs de Hollande ont hésité entre Hollande et (lui) jusqu'à la dernière minute".

Critique d'une "présidence désastreuse"

Selon lui, François Hollande ne sera d'ailleurs pas candidat. "Les turbulences vont provoquer une contraction du marché mondial, le chômage va exploser, quoi qu'on fasse. Hollande a dit qu'il ne serait pas candidat si le chômage continuait d'augmenter. Tout le monde dit que c'est une ruse. C'est en fait un signal de départ. Il sait bien qu'il ne sera pas candidat."

Le député européen ne mâche pas ses mots sur l'action du président depuis son élection. À ses yeux, le chef de l'État "est un personnage dérisoire et (il mène) une présidence désastreuse (...) J'aime mon pays et je ne supporte pas de voir combien il l'a abaissé. Je suis bouleversé par les souffrances qu'il a répandues". Des accusations que le Front de gauche pourrait donc mettre en avant lors de la campagne en 2017.

la rédaction avec AFP