Jean-Louis Debré nie avoir tenté de forcer un barrage de police

Jean-Louis Debré est revenu ce mardi soir sur BFMTV sur les affirmations selon lesquelles il a forcé un barrage de police le 9 avril dernier, selon le Parisien.

Bloqué par la manifestation anti-loi Travail, l'ancien président du Conseil constitutionnel aurait réalisé un demi-tour et franchi une ligne continue. Toujours selon Le Parisien, un policier lui aurait expliqué qu'il ne pouvait pas passer. Ce à quoi Jean-Louis Debré aurait répondu: "Je suis de la maison, vous devez me faire passer", faisant référence à son passé Place Beauvau, en tant que ministre de l'Intérieur.

Mais pour le principal intéressé, ce mardi sur BFMTV, ce qui est sorti dans les médias "n'est pas la réalité". Jean-Louis Debré affirme face à Ruth Elkrief n'avoir rien à se reprocher, et retrace la façon dont s'est déroulée la scène de son point de vue:

"Je prends la voiture de police, exceptionnellement avec l'accord des fonctionnaires, je tombe sur une manifestation et fais demi-tour", raconte-t-il.

Le policier qui l'a arrêté lui demande alors ses papiers, ainsi que ceux du véhicule. Mais voilà, Jean-Louis Debré n'a pas ceux de la voiture de police qu'il conduit, "ce sont les fonctionnaires qui l'ont", selon lui. "Je prends mon téléphone, j'appelle l'officier auquel j'indique régulièrement là où je suis. Il ne veut pas le prendre et me dit de partir", explique-t-il.

"C'est devenu quinze jours après que je force un barrage", a-t-il déploré, avant de conclure: "Je ne sais pas qui a intérêt à dire ça, et puis je m'en fous".

F. H.