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Jean-Louis Borloo se dit prêt pour des "missions difficiles"

Jean-Louis Borloo, ministre de l'Environnement, dont le nom est cité au nombre des "premiers ministrables" au cas où Nicolas Sarkozy se séparerait de François Fillon, a déclaré son intérêt pour "les missions difficiles" dans une interview que publie le Fi

Jean-Louis Borloo, ministre de l'Environnement, dont le nom est cité au nombre des "premiers ministrables" au cas où Nicolas Sarkozy se séparerait de François Fillon, a déclaré son intérêt pour "les missions difficiles" dans une interview que publie le Fi - -

PARIS (Reuters) - Jean-Louis Borloo, dont le nom est cité au nombre des "premiers ministrables" au cas où Nicolas Sarkozy se séparerait de François...

PARIS (Reuters) - Jean-Louis Borloo, dont le nom est cité au nombre des "premiers ministrables" au cas où Nicolas Sarkozy se séparerait de François Fillon, a déclaré son intérêt pour "les missions difficiles".

Dans une interview que publie le Figaro Magazine de samedi, le ministre de l'Environnement indique en outre que la priorité doit être donnée aujourd'hui à la compétitivité de l'économie française et à la lutte contre les déficits.

Il prône pour cette dernière une équité qui passera par une "convergence entre la fiscalité du travail et des revenus financiers".

Nicolas Sarkozy a annoncé son intention de procéder à un remaniement de son gouvernement, qui coïnciderait avec une "nouvelle étape" de son quinquennat après le vote du projet de réforme des retraites fin octobre, début novembre.

S'il choisissait de changer de Premier ministre, les noms de la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie et de Jean-Louis Borloo ont été avancés cet été dans la presse comme successeurs potentiels de François Fillon.

Le ministre de l'Environnement se refuse à entrer dans ces spéculations. Mais à la question de savoir à quel poste il pourrait participer à cette "nouvelle étape", il répond : "J'aime les missions difficiles."

Il cite notamment ses efforts pour réhabiliter Valenciennes et sa région, le plan de rénovation urbaine qu'il a mené dans ses précédentes fonctions ministérielles au gouvernement ou, plus récemment, le Grenelle de l'Environnement.

PAS DE 21 AVRIL À L'ENVERS

"A chaque étape, cela a été le résultat d'une méthode, concertation, mobilisation de toutes les énergies et le travail de toute une équipe", dit-il.

Pour Jean-Louis Borloo, le cap doit être mis maintenant "sur l'accentuation de la compétitivité, l'emploi, notamment des jeunes". Mais figurent aussi au rang des priorités "le déficit des comptes publics, auquel il faut d'attaquer avec la plus grande fermeté".

A la question de savoir si des hausses d'impôts sont nécessaires, il répond : "Pas forcément. Il y a toute une palette de choses à faire. Je crois qu'il faut aller vers la convergence entre fiscalité du travail et des revenus financiers. c'est un sujet d'équité fiscale."

A l'initiative du Parti radical, sa formation, Jean-Louis Borloo réunit ce week-end des personnalités centristes de la majorité, membres ou non de l'UMP, avec l'ambition que cette famille politique émiettée devienne de nouveau "audible".

Mais à l'inverse du Nouveau Centre du ministre de la Défense Hervé Morin, il est hostile à une candidature autonome de centre droit à la présidentielle 2012.

"Il ne faut pas un 21 avril à l'envers, où le candidat de la droite ne serait pas qualifié pour le second tour à cause d'une multiplicité de candidatures dans son camp", déclare-t-il.

Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse