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Jean-Louis Borloo quitte la vice-présidence de l'UMP

Jean-Louis Borloo a décidé de quitter la vice-présidence de l'UMP. Le Bureau national du Parti radical, associé au parti présidentiel et présidé par l'ancien ministre de l'Ecologie, souhaite qu'aucun de ses membres ne participe désormais à des fonctions e

Jean-Louis Borloo a décidé de quitter la vice-présidence de l'UMP. Le Bureau national du Parti radical, associé au parti présidentiel et présidé par l'ancien ministre de l'Ecologie, souhaite qu'aucun de ses membres ne participe désormais à des fonctions e - -

PARIS (Reuters) - Jean-Louis Borloo a décidé de quitter la vice-présidence de l'UMP, a annoncé mercredi Laurent Hénart, le secrétaire général du...

PARIS (Reuters) - Jean-Louis Borloo a décidé de quitter la vice-présidence de l'UMP, a annoncé mercredi Laurent Hénart, le secrétaire général du Parti radical que préside l'ancien ministre de l'Ecologie.

Le Bureau national du Parti radical, associé au parti présidentiel, souhaite également qu'aucun de ses membres ne participe désormais à des fonctions exécutives au sein de l'UMP, a-t-il précisé lors d'un point presse à l'Assemblée nationale.

Jean-Louis Borloo, qui, à l'instar de l'ancien ministre de la Défense Hervé Morin, a entrepris de rassembler toutes les tendances du centre, exposera ses intentions le 9 décembre lors d'un "dîner de la république" réunissant ses partisans.

Le Parti radical a contribué à la fondation de l'UMP en 2002 en réaction à la présence de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour de l'élection présidentielle. Il est actuellement l'un des "partis associés" de l'UMP.

L'ex-ministre de l'Ecologie, qui ambitionnait d'être nommé Premier ministre, a décidé de ne pas faire partie de la nouvelle équipe dirigée par le Premier ministre François Fillon.

"Il a fait part de sa décision de ne plus être vice-président de l'UMP. C'est une décision en cohérence avec sa décision de quitter le gouvernement pour retrouver sa liberté de parole et de proposition", a expliqué Laurent Hénart.

Le Parti radical a décidé de convoquer un congrès début 2011 pour adopter un manifeste politique et se prononcer sur l'évolution de ses relations avec l'UMP.

"L'évolution logique serait que le Parti radical soit un allié loyal mais indépendant" du parti majoritaire, a dit Laurent Hénart, selon qui c'est l'avis unanime des membres du Bureau national.

Pour la première fois depuis son départ du gouvernement, le nom de Jean-Louis Borloo est testé cette semaine dans un sondage sur les intentions de vote présidentielles.

Dans l'étude TNS-Sofres-Logica publiée par Le Nouvel Observateur, l'ancien ministre de l'Ecologie remplace le président du Nouveau centre, Hervé Morin, également remercié lors du remaniement.

Il est crédité de 5 à 8,5% d'intentions de vote, en fonction du candidat socialiste à l'Elysée.

Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse