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Isabelle Balkany a versé 1 million d'euros de caution

Isabelle Balkany, poursuivie pour fraude fiscale, a versé une caution d'un million d'euros pour rester libre.

Isabelle Balkany, poursuivie pour fraude fiscale, a versé une caution d'un million d'euros pour rester libre. - Martin Bureau - AFP

Mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale, l'épouse de Patrick Balkany a payé un million d'euros de caution afin de rester libre, sous contrôle judiciaire. Son avocat le confirme ce samedi.

Un million d'euros de caution. Telle est la somme déboursée par Isabelle Balkany, mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale, afin de rester libre sous contrôle judiciaire. C'est ce qu'a affirmé, samedi, son avocat Me Grégoire Lafarge, confirmant une information de RTL.fr. "La caution a été payée", a indiqué son avocat, sans plus de précisions sur la date et les modalités du versement. La date butoir était fixée à la fin août.

La cour d'appel de Paris avait confirmé le 3 juillet la caution d'un million d'euros ainsi que l'interdiction de quitter le territoire français.

Mise en examen le 22 mai

La caution fait partie du contrôle judiciaire imposé à l'épouse et première adjointe du maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany, lors de sa mise en examen, le 22 mai, par les juges du pôle financier du tribunal de grande instance de Paris. Son avocat l'avait alors qualifiée de "pré-punitive" et avait déposé un recours. Les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon enquêtent sur les véritables propriétaires de deux villas où réside régulièrement le couple Balkany et d'éventuelles dissimulations au fisc.

Concernant l'une de ses deux villas, à Saint-Martin aux Antilles, Isabelle Balkany a admis devant les enquêteurs qu'elle en était propriétaire depuis 1997 et qu'elle était "l'ultime ayant-droit de la société" propriétaire du bien. Son avocat a déclaré qu'elle avait été acquise avec des "fonds parfaitement licites" mais qu'elle n'avait "pas été régulièrement déclarée" et que l'"ISF n'a pas été réglé".

Les enquêteurs soupçonnent aussi le couple d'être le véritable propriétaire de l'autre villa, à Marrakech.

Jé. M., avec AFP