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Politique

Invitation des Soulèvements de la Terre: Macron revient sur la polémique et défend ses conseillers

"Quand des choses viennent de l'Élysée, il y a un responsable: c'est moi !", a affirmé le président de la République dans les colonnes du Figaro ce dimanche 25 février.

Suite et fin d'un feuilleton embarrassant pour l'exécutif ? Dans les colonnes du Figaro, Emmanuel Macron a pris la responsabilité, ce dimanche 25 février, de la mention du mouvement d'écologie radical les Soulèvements de la Terre par des conseillers de l'Élysée, dans la liste des invités du "Grand débat", prévu initialement ce samedi, au premier jour du Salon de l'agriculture, avant d'être annulé.

"Quand des choses viennent de l'Élysée, il y a un responsable: c'est moi !", a affirmé le président de la République auprès du quotidien national, avant d'ajouter que: "le jeu qui consiste à cibler des conseillers de l'Élysée est insupportable".

"Une maison au service du président"

"L'Élysée n'est pas un parti politique, c'est une maison au service du président de la République et de son projet. Il y a un patron qui prend des engagements, prend des risques, prend des décisions, et s'assure de leur mise en œuvre", a-t-il déroulé.

Samedi, les Soulèvements de la Terre ont affirmé que des cabinets ministériels avaient bien cherché à les contacter pour les inviter à un grand débat au Salon de l'agriculture, quelques heures après que le président Emmanuel Macron a nié toute invitation de ce collectif écologiste radical.

"L'Élysée, par l'intermédiaire des cabinets de Pascal Canfin et Gabriel Attal, ont bien cherché à contacter des membres des Soulèvements de la Terre afin de nous inviter à ce débat", a indiqué samedi le collectif dans un communiqué.

"Ni convié, ni contacté"

Le collectif précise que des responsables d'EELV avaient été contactés par le cabinet de l'eurodéputé Renaissance Pascal Canfin, "qui était en charge de faire le lien avec l'Élysée pour nous inviter", et par celui de Gabriel Attal.

Jeudi soir, l'Elysée a annoncé à la presse que plusieurs associations environnementales étaient invitées à ce grand débat initialement prévu samedi. Parmi elles, les Soulèvements de la Terre, collectif que l'exécutif voulait dissoudre avant que cette décision ne soit annulée par le Conseil d'Etat. Vendredi, l'Elysée a regretté une "erreur faite lors de l'entretien avec la presse", assurant que le collectif n'avait été "ni convié, ni contacté".

Eloïse Bartoli avec AFP