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Insoumis, écologistes et socialistes organisent une "marche contre la vie chère et l'inaction climatique"

Des dirigeants de la Nupes dont Clémentine Autain (5é g) Olivier Faure (3è d) sur l'estrade lors des universités d'été du PS à Blois, le 27 août 2022

Des dirigeants de la Nupes dont Clémentine Autain (5é g) Olivier Faure (3è d) sur l'estrade lors des universités d'été du PS à Blois, le 27 août 2022 - GUILLAUME SOUVANT © 2019 AFP

La Nupes organise une "marche contre la vie chère et l'inaction climatique" le 16 octobre prochain. Le Parti communiste n'y participera pas.

Une bonne nouvelle pour la France insoumise. Le parti de Jean-Luc Mélenchon, qui travaillait depuis l'été à l'organisation d'une "marche contre la vie chère" pour dénoncer les réponses du gouvernement face à l'inflation, a réussi son pari.

Le Parti socialiste et Europe-Ecologie-Les-Verts, membres de la Nupes, seront co-organisateurs de cette manifestation, désormais rebaptisée "marche contre la vie chère et l'inaction climatique".

"Nous l'avions proposé avant l'été à nos partenaires, à plusieurs syndicats, à des associations. On a dit à tous ceux qui étaient partants que nous allions avancer parce qu'il faut du temps pour organiser ce genre d'évènement", explique le député LFI Manuel Bompard auprès de BFMTV.com.

Les communistes ne participent, pas pour l'instant, à l'organisation de la marche et renvoie leur décision au 4 octobre.

"Nous voulons pour l'instant respecter le cadre unitaire demandé par les syndicats", avance Barbara Gomes, porte-parole du PCF.

Les organisations syndicales sont en effet très réticentes et mettent le cap sur deux journées nationales d'action le 22 et 29 septembre prochain. Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a dénoncé à plusieurs reprises "un mélange des genres".

Cette prise de distance arrive dans un contexte de relations électriques depuis des mois avec la France insoumise. La tension est encore monté d'un cran le week-end dernier, après les déclarations de Fabien Roussel opposant "la gauche des allocs" et la "gauche du travail", faisant l'unanimité contre lui au sein de la Nupes.

Marie-Pierre Bourgeois