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Insécurité : Hollande promet des effectifs supplémentaires

François Hollande

François Hollande - -

Venu rencontrer les familles de deux gendarmes tuées, François Hollande s’est exprimé sur le thème de la sécurité. Il a annoncé des effectifs supplémentaires et un contrôle plus serré des individus déjà condamnés.

Ce mardi, François Hollande a interrompu ses vacances pour se rendre à Pierrefeu-du-Var pour la première visite de son mandat sur le thème de la sécurité. Venu rencontrer les familles et les collègues de deux femmes gendarmes abattues le 17 juin dernier dans la commune voisine de Collobrières, il a été rattrapé par l’actualité avec les affrontements d’Amiens dans la nuit de lundi à mardi.
Le président en a donc profité pour promettre des effectifs supplémentaires pour la gendarmerie et la police qui seront inscrits dans le budget 2013, soulignant que « pendant trop d'années, il y a eu des baisses d'effectifs qui ont été hélas constatées ».

Un meilleur contrôle des individus déjà condamnés

Autre mesure à venir, François Hollande a demandé un contrôle plus serré des individus qui ont déjà été condamnés, en réponse à l’arrestation d’un récidiviste en Ardèche, soupçonné d’avoir violé plusieurs fillettes dans des campings.
Concernant les événements d’Amiens, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls doit se rendre immédiatement sur place pour rappeler que « l'Etat mobilisera tous ses moyens pour lutter contre toutes ces violences », selon les mots du chef de l’Etat. Le ministre a qualifié les évènements « d'inacceptables : on s'attaque à des policiers avec des armes à feu, on brûle des équipements publics qui sont indispensables aux populations de ces quartiers populaires, on fait peur à des gens ! La République et l'Etat de droit ne peuvent pas l'accepter ».

« La plus grande fermeté »

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a promis, de son côté, « la plus grande fermeté à l'égard de leurs auteurs », parlant de « faits inacceptables ». Il dit apporter « son soutien aux policiers et à l'ensemble des services de l'État » et manifester « sa solidarité aux élus et aux habitants d'Amiens ».

La rédaction, avec AFP