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Hollande plonge à bord du sous-marin nucléaire "Le Terrible"

"Le Terrible" en cale sèche, à Cherbourg. François Hollande se trouvait mercredi en plongée à bord de ce sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) au large des côtes bretonnes. /Photo d'archives/REUTERS/Charles Platiau

"Le Terrible" en cale sèche, à Cherbourg. François Hollande se trouvait mercredi en plongée à bord de ce sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) au large des côtes bretonnes. /Photo d'archives/REUTERS/Charles Platiau - -

PARIS (Reuters) - François Hollande se trouvait mercredi en plongée à bord d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) au large des côtes...

PARIS (Reuters) - François Hollande se trouvait mercredi en plongée à bord d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) au large des côtes bretonnes, a annoncé l'Elysée.

Le chef de l'Etat a embarqué à bord du "Terrible" en début d'après-midi et s'y trouvait encore à 17h00, a-t-on appris de même source.

La plongée devait durer environ trois heures.

Selon l'Elysée, cela fait près de 40 ans qu'un président français - Valéry Giscard d'Estaing à l'époque, en 1974 - n'avait pas effectué de plongée à bord d'un SNLE.

Par sa présence à bord, aux côtés d'une centaine d'hommes d'équipage, François Hollande "a souhaité réaffirmer l'attachement de la France à la force de dissuasion", précise l'Elysée.

Le président, chef des armées, a assisté à un lancement simulé de missile et s'est longuement entretenu avec l'équipage, de retour d'une mission de 64 jours, a précisé la présidence de la République.

François Hollande était accompagné sur la base militaire de L'Ile Longue (Finistère) par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Ce dernier n'a toutefois pas embarqué à bord du "Terrible", l'un des quatre SNLE de la Marine française.

Pendant sa campagne électorale, François Hollande s'était prononcé pour une continuité de la doctrine nucléaire de la France.

L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard avait proposé le mois dernier de supprimer la dissuasion nucléaire française pour permettre au gouvernement de Jean-Marc Ayrault de mettre en oeuvre son programme et réduire le déficit budgétaire.

Elizabeth Pineau, édité par Patrick Vignal