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Hollande n'a mené qu'une bataille de mots au G8, estime Le Pen

François Hollande, Barack Obama et Angela Merkel samedi lors du sommet du G8 de Camp David. Marine Le Pen a estimé dimanche sur France 3 que le président français, qui s'est félicité d'avoir imposé le mot-clé de "croissance" à son premier G8, ne menait qu

François Hollande, Barack Obama et Angela Merkel samedi lors du sommet du G8 de Camp David. Marine Le Pen a estimé dimanche sur France 3 que le président français, qui s'est félicité d'avoir imposé le mot-clé de "croissance" à son premier G8, ne menait qu - -

PARIS (Reuters) - Marine Le Pen considère que François Hollande, qui s'est félicité d'avoir imposé le mot-clé de "croissance" à son premier G8 à...

PARIS (Reuters) - Marine Le Pen considère que François Hollande, qui s'est félicité d'avoir imposé le mot-clé de "croissance" à son premier G8 à Camp David, ne menait qu'une bataille de mots et qu'il s'alignait sur l'Allemagne.

Invitée sur France 3, la présidente du Front national a souligné la "précipitation" du nouveau président français à "courir immédiatement" à Berlin pour "en réalité admettre qu'il se soumettra aux cures d'austérité de Mme Merkel".

"Ce n'est pas en mettant le mot croissance dans un traité que ça va changer les choses", a-t-elle dit, estimant que François Hollande a nommé Jean-Marc Ayrault Premier ministre "parce qu'il est germanophone".

Selon Marine Le Pen, les Français "s'apercevront très vite que la croissance version Union européenne, c'est en réalité l'ultra-libéralisme radical", avec une dérégulation du code du travail et la disparition du Smic, notamment.

"Non seulement, il (François Hollande, ndlr) n'a pas gagné la bataille, mais il n'est même pas prêt à la mener. La seule bataille que François Hollande mène, c'est la bataille des mots", a-t-elle dit.

Marine Le Pen a estimé que l'UE s'apprêtait à "jeter la Grèce hors de l'euro en sanctionnant au passage le peuple grec". "Et puis après, ils jetteront le Portugal et puis, peut-être à ce moment-là, l'Union européenne s'effondrera".

La dirigeante du FN propose d'anticiper cette situation en "organisant le retour aux monnaies nationales, quitte à conserver l'euro comme monnaie commune".

Gérard Bon