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Hollande invite les maires à prendre part à l'effort anti-crise

Devant le congrès des maires de France, François Hollande a invité les édiles de France à contribuer à l'effort général de réduction des dépenses publiques, qui représentent 57% de la richesse nationale. /Photo prise le 20 novembre 2012/REUTERS/Kenzo Trib

Devant le congrès des maires de France, François Hollande a invité les édiles de France à contribuer à l'effort général de réduction des dépenses publiques, qui représentent 57% de la richesse nationale. /Photo prise le 20 novembre 2012/REUTERS/Kenzo Trib - -

François Hollande a invité mardi les maires de France à contribuer à l'effort général de réduction des dépenses publiques, qui représentent 57% de la richesse nationale.

François Hollande a invité mardi les maires de France à contribuer à l'effort général de réduction des dépenses publiques, qui représentent 57% de la richesse nationale.

Devant le congrès des maires de France, le président a justifié la stabilisation des dotations des collectivités locales dans le budget 2013, à 50,5 milliards d'euros.

"La France ne peut plus contourner les décisions difficiles", a-t-il déclaré devant des centaines d'édiles réunis au parc des Expositions de la porte de Versailles, à Paris.

"Nous n'avons plus de temps, non pas parce que telle ou telle agence nous en ferait obligation, mais tout simplement parce que c'est notre crédibilité, parce que c'est notre avenir, parce que c'est la force de la France qui est en question", a ajouté le président au lendemain de la dégradation de la note de la France par l'agence Moody's.

"Il n'y a pas d'un côté les communes de France, et la France, nous sommes engagés dans le même processus", a-t-il souligné, rappelant toutefois que les collectivités "ne sont pas responsables de l'augmentation continue de la dette depuis une décennie, c'est l'Etat".

Ancien maire de Tulle et ancien député de Corrèze, François Hollande a invité les maires à faire des économies.

"Nous sommes tous conscients qu'il y a des doublons, des redondances, des frais de structure, des charges liées à des procédures", a-t-il énuméré.

"L'addition est très lourde pour nos finances publiques", a poursuivi le président. "Nous pouvons avancer, mais à condition de mutualiser nos moyens, de mieux utiliser nos ressources sans remettre en cause la qualité et la présence du service public."

Le président a apporté son soutien à la création d'une agence de financement des collectivités invitant ces dernières à se regrouper pour garantir des conditions de prêts identiques pour toutes les communes, quelle que soit leur taille.

Il a par ailleurs confirmé la création de la Banque des collectivités, avec le concours de la Banque postale et de la Caisse des dépôts et consignations. Le président a évoqué à cet égard des prêts de 20 milliards d'euros pour "des investissements à très long terme".