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Politique

Hollande favorable à une réforme de l'épargne salariale

François Hollande s'est prononcé jeudi en faveur d'une réforme de la participation et de l'intéressement des salariés, qui pourrait voir le jour "dans quelques mois". /Photo prise le 22 novembre 2012/REUTERS/Sebastien Pirlet

François Hollande s'est prononcé jeudi en faveur d'une réforme de la participation et de l'intéressement des salariés, qui pourrait voir le jour "dans quelques mois". /Photo prise le 22 novembre 2012/REUTERS/Sebastien Pirlet - -

RUEIL-MALMAISON, Hauts-de-Seine (Reuters) - François Hollande s'est prononcé jeudi en faveur d'une réforme de la participation et de...

RUEIL-MALMAISON, Hauts-de-Seine (Reuters) - François Hollande s'est prononcé jeudi en faveur d'une réforme de la participation et de l'intéressement des salariés, qui pourrait voir le jour "dans quelques mois".

Le chef de l'Etat a été sollicité sur ce sujet lors de la visite d'une PME de la région parisienne, Lucibel, spécialisée dans les ampoules "Led" de dernière génération, dont la trentaine de salariés sont actionnaires de leur entreprise.

"J'ai demandé au gouvernement une réflexion approfondie sur tous ces mécanismes : participation, intéressement, actionnariat, de façon à les pérenniser, à les conforter, à les élargir sous certaines conditions et à les rendre stables sur le plan fiscal et social", a déclaré François Hollande.

"Il y aura dans quelques mois une nouvelle législation là-dessus", a-t-il précisé devant la presse.

Prié de dire si ce dispositif ressemblerait à l'"amendement pigeons" accordé il y a quelques semaines aux fondateurs de start-ups estimant payer trop d'impôts, François Hollande a précisé que ce ne serait pas nécessaire.

"Il n'y aura pas besoin de participer à je ne sais quel amendement sur ce point puisque ce sera dans le cadre d'une réforme de l'ensemble de l'épargne salariale et de l'actionnariat salarié", a dit le chef de l'Etat.

"J'y suis favorable, à certains conditions", a-t-il conclu.

Lors d'une table ronde, plusieurs salariés ont évoqué des questions de fiscalité, de perte de pouvoir d'achat liée à la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires ou encore de difficultés à l'export.

"Les entreprises doivent être encouragées, les salariés doivent être encouragés, y compris à prendre un certain nombre de participations quand ils le peuvent dans un certain nombre d'investissements", a dit François Hollande.

"La France n'est pas condamnée à un chômage qui augmenterait sans cesse", a-t-il ajouté, alors que le nombre de demandeurs d'emplois est au plus haut depuis 1998.

"La France doit se préparer à la nouvelle croissance et la nouvelle croissance, elle se fabrique ici, dans une entreprise innovante".

Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse