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Politique

Hollande estime que le mouvement des gilets jaunes est en "phase de conclusion"

L'ancien président de la République François Hollande

L'ancien président de la République François Hollande - Angelos Tzortzinis - AFP

L'ancien président de la République a toutefois expliqué que le mouvement pourrait revenir dans l'avenir.

Lors d'une séance de dédicace qui se tenait ce samedi au au théâtre municipal de Boulogne-sur-Mer dans la Pas-de-Calais, l'ancien président de la République François Hollande a estimé que le mouvement des gilets jaunes était en "phase de conclusion."

"Il y a un mouvement qui a duré déjà longtemps et qui doit trouver, je pense, son dénouement, et c'est ce que beaucoup espèrent, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas dans l'avenir, s'il y a d’autres raisons, des mouvements qui se lèveront" a-t-il expliqué en présence de Frédéric Cuvillier, ancien ministre et maire de la ville. 

L'acte V des "gilets jaunes" se déroulait samedi à Paris dans le calme et avec une mobilisation en baisse, contrastant avec l'extrême tension des semaines précédentes.

Critique de Jean-Luc Mélenchon

Les annonces d'Emmanuel Macron lundi, dont la plus emblématique porte sur une hausse de 100 euros des revenus au niveau du Smic, ont été diversement reçues par des Français, réclamant moins de taxes et plus de pouvoir d'achat. 

"Le fait qu'il y ait eu des annonces prouve que ce mouvement a pu être utile, puisqu'il a donné lieu à des avancées qui pour une partie de la population seront reconnues et significatives", a poursuivi François Hollande, qui avait rencontré fin novembre des gilets jaunes à Antraigues-sur-Volane (en Ardèche. "Maintenant, il y a d’autres frustrations d'autres colères, il faudra continuer à les entendre".

Selon lui, "c'est maintenant aux organisations représentatives, aux syndicats, aux grandes associations, aux formations politiques, d'assurer le dialogue et la suite".

L'ancien premier secrétaire du parti socialiste a par ailleurs taclé Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise, un parti "qui n’a qu’un seul chef, qu’une seule voix, qui se prend pour la République, pour une personne sacrée."

Hugo Septier avec AFP