Hirsch n'était plus "à l'aise" au sein du gouvernement français

PARIS - Martin Hirsch, qui a quitté lundi le gouvernement français de son "plein gré", explique dans Le Monde que sa décision est en partie liée au...

PARIS (Reuters) - Martin Hirsch, qui a quitté lundi le gouvernement français de son "plein gré", explique dans Le Monde que sa décision est en partie liée au débat sur l'identité nationale lancé à l'automne dernier par la majorité.

L'ex-Haut commissaire aux solidarités actives déclare avoir "la passion de l'action publique, pas le goût d'avoir les deux pieds dans la politique".

Il raconte être allé voir Nicolas Sarkozy en décembre pour lui faire part de sa décision de reprendre sa liberté après avoir mis en oeuvre le Revenu de solidarité active (RSA) et le service civique.

"Je ne voulais pas ternir ce que nous avions fait ensemble par un pas de trop alors qu'il y avait un climat dans lequel je ne me sentais pas à l'aise", souligne Martin Hirsch.

A la question de savoir s'il faisait allusion au débat sur l'identité nationale, il répond par l'affirmative.

"Je préférais revenir à des fonctions qui me permettaient de prendre un peu de champ sans déranger personne. Faire du vacarme ne m'intéresse pas", ajoute l'ancien président d'Emmaüs qui précise ne faire partie de "l'écurie de personne", à gauche comme à droite.

Laure Bretton, édité par Yves Clarisse