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Hervé Morin veut des centristes audibles au sein de la majorité

Hervé Morin a plaidé mardi auprès de Nicolas Sarkozy pour que les centristes puissent se faire entendre au sein de la majorité présidentielle après une remaniement du gouvernement marqué par le départ de plusieurs de leurs ministres. /Photo prise le 15 no

Hervé Morin a plaidé mardi auprès de Nicolas Sarkozy pour que les centristes puissent se faire entendre au sein de la majorité présidentielle après une remaniement du gouvernement marqué par le départ de plusieurs de leurs ministres. /Photo prise le 15 no - -

PARIS (Reuters) - Hervé Morin a plaidé mardi auprès de Nicolas Sarkozy pour que les centristes puissent se faire entendre au sein de la majorité...

PARIS (Reuters) - Hervé Morin a plaidé mardi auprès de Nicolas Sarkozy pour que les centristes puissent se faire entendre au sein de la majorité présidentielle après une remaniement du gouvernement marqué par le départ de plusieurs de leurs ministres.

"Je lui ai fait part à nouveau de mon étonnement sur la construction de la majorité et du gouvernement. Le gouvernement a été fermé aux centristes en ce qui concerne les hommes, je souhaite qu'il ne soit pas fermé aux idées des centristes", a déclaré l'ancien ministre de la Défense à l'issue d'une entrevue avec le chef de l'Etat.

Président du Nouveau Centre (NC), Hervé Morin s'est attiré les foudres de l'Elysée en défendant l'idée d'une candidature centriste à la présidentielle de 2012 alors que Nicolas Sarkozy veut l'unité de la droite traditionnelle dès le premier tour.

"Ma détermination reste absolument totale. Je souhaite qu'il y ait un centriste qui puisse participer et porter le projet des centristes pour la France", a indiqué Hervé Morin.

Avant même l'annonce du remaniement, le 14 octobre, il avait affirmé que son sort comme ministre "était scellé depuis avril", à partir du moment où le NC, créé par les anciens amis de François Bayrou ayant rallié Nicolas Sarkozy entre les deux tours de la dernière présidentielle, a décidé de présenter un candidat en 2012.

Sa volonté de rassembler le centre droit dans cette perspective se heurte aux ambitions de Jean-Louis Borloo qui, depuis son départ du même gouvernement, a entrepris de réunir toutes les tendances de cette famille politique dispersée.

L'ancien ministre de l'Ecologie bénéficie pour cela d'une notoriété beaucoup plus forte que celle du président du NC, comme le confirment des sondages.

Interrogé sur l'élection aisée de Christian Jacob à la présidence du groupe UMP de l'Assemblée nationale face au radical Jean Leonetti, Hervé Morin a estimé qu'elle montrait que les centristes ont bien du mal à exister au sein de l'UMP.

Yann Le Guernigou, édité par Gérard Bon