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Hamon veut que son mouvement soit "une pièce centrale du retour de la gauche"

L'ex-vainqueur de la primaire socialiste lance son propre mouvement politique le 1er juillet prochain à Paris et revendique 12.000 inscrits pour cet événement.

Le 1er juillet, sur la pelouse Reuilly, à Paris, Benoît Hamon donnera le top départ à son mouvement politique. Invité de BFMTV et RMC ce mercredi, il a donné quelques détails sur cette formation, précisant qu'elle n'avait pas encore de nom officiel.

"Il y aura des écologistes, beaucoup de socialistes, des communistes, des gens de la société civile. Oui nous faisons un grand mouvement politique, je crois qu’on a besoin de reconstruire la gauche aujourd'hui, sur le fond", a estimé Benoît Hamon, qui revendique pour le 1er juillet "12.000 inscrits".

"Ce que je veux c'est qu'on continue sur le fond", a ajouté l'ancien vainqueur de la primaire socialiste, qui a porté pendant sa campagne des propositions nouvelles parfois en décalage avec la ligne officielle du Parti socialiste.

"J'aime les socialistes, un peu moins les appareils"

De là à définir son futur mouvement comme un nouveau parti, concurrent du PS... Benoît Hamon n'a pas confirmé ce point, tout en laissant ouvert le champ des possibilités. 

"On verra ce que deviendront les partis. J’aime les socialistes, j’aime un peu moins les appareils", a concédé le candidat aux législatives.

"La gauche ne pourra pas rester en l’état avec les partis tels qu’ils sont aujourd’hui", a-t-il déclaré, se disant désireux de "créer un mouvement qui dépasse ces étiquettes". "Il sera une pièce centrale du retour de la gauche," a aussi assuré l'ancien ministre. 

Regrettant que la gauche soit "physiquement absente de territoires entiers" à moins de deux semaines des législatives, il a conclu en insistant sur sa modestie. "Je n’ai aucune visée hégémonique, j’essaye d’être modeste. Il y a un score aux élections présidentielles, c’est un échec, et cet échec je l’assume". 

Charlie Vandekerkhove