BFMTV
Politique

Guéant promet des "avancées" du gouvernement sur les retraites

Nicolas Sarkozy est déterminé à aller jusqu'au bout de la réforme des retraites et le ministre du Travail Eric Woerth proposera cette semaine des avancées sur des questions comme les carrières longues et la pénibilité, a déclaré dimanche Claude Guéant sur

Nicolas Sarkozy est déterminé à aller jusqu'au bout de la réforme des retraites et le ministre du Travail Eric Woerth proposera cette semaine des avancées sur des questions comme les carrières longues et la pénibilité, a déclaré dimanche Claude Guéant sur - -

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy est déterminé à aller jusqu'au bout de la réforme des retraites et le ministre du Travail Eric Woerth proposera...

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy est déterminé à aller jusqu'au bout de la réforme des retraites et le ministre du Travail Eric Woerth proposera cette semaine des avancées sur des questions comme les carrières longues et la pénibilité, a déclaré dimanche Claude Guéant.

Interrogé sur Europe 1, le secrétaire général de l'Elysée a assuré en outre qu'Eric Woerth était le mieux placé pour conduire cette réforme à partir de mardi devant le Parlement, estimant qu'aucune des accusations qui le visent ne tenait.

"Il est clair que le fond de la réforme ne peut pas changer", a-t-il dit à propos du relèvement de l'âge légal de la retraite de 60 à 62 ans.

Claude Guéant a ajouté que le gouvernement "fera certainement des avancées" sur la prise en compte de la pénibilité, les carrières longues ou la question des polypensionnés "en concertation avec les organisations syndicales".

"Ces avancées seront annoncées dans le cours du débat, c'est-à-dire la semaine prochaine", a-t-il indiqué, en précisant qu'elles seraient présentées par Eric Woerth.

A propos de ce dernier, le secrétaire général de l'Elysée a déclaré que le ministre du Travail avait préparé la réforme des retraites, qu'il était celui "qui connaît le mieux ce dossier" et qu'il était "parfaitement en mesure de la porter."

"Il a depuis des mois mené des négociations très précises avec les organisations syndicales et les forces politiques de ce pays", a-t-il fait valoir, avant d'évoquer les accusations de conflit d'intérêt dont il fait l'objet en marge de l'affaire Bettencourt.

"Ce que je voudrais dire, c'est que rien de ce qui lui a été reproché ne tient, d'après ce que je lis dans la presse. Alors est-ce qu'on va démolir quelqu'un, est-ce que c'est devenu un mode de fonctionnement de la démocratie française que de démolir quelqu'un sur des présomptions ou des informations sans fondement ?", a-t-il indiqué en demandant qu'on laisse faire la justice.

Yann Le Guernigou, édité par Gérard Bon