Grève du 7 mars: Jordan Bardella "pas favorable au blocage" du pays

Jordan Bardella a estime que la grève est "un droit" mais que le blocage constitue "une double-peine" pour les Français.

Face aux appels de l'intersyndicale de mettre la France à l'arrêt le 7 mars prochain, le président du RN Jordan Bardella, invité de BFMTV ce dimanche soir, a affirmé soutenir les manifestations, mais estime que le blocage du pays est "une double peine pour les Français".

"La grève est un droit, mais le blocage c'est un peu la double peine pour les Français, a-t-il précisé. Certains ont besoin de leur véhicule pour aller travailler. En plus de devoir subir une réforme des retraites à 64 ans, ils vont devoir subir les files d'attente interminables pour aller mettre de l'essence."

"Donc je ne suis pas favorable aux blocages mais je soutiens parfaitement la manifestation et je pense que les manifestations doivent se poursuivre et continuer contre le gouvernement", a-t-il synthétisé.

"Faire tomber ce texte avec l'ensemble des oppositions"

Jordan Bardella a également assuré continuer à espérer une union des oppositions, d'extrême droite comme de gauche, au moment où le projet de réforme reviendra au Palais-Bourbon à la mi-mars.

"On doit pouvoir faire tomber ce texte avec l'ensemble des oppositions", a-t-il estimé, appelant les Français à ne "pas se résigner".

L'Assemblée nationale, où la durée des débats était limitée à 9 jours, a terminé vendredi soir l'examen en première lecture de la réforme des retraites sans parvenir à cet article. La réforme arrivera désormais au Sénat en commission le 28 février, puis dans l'hémicycle à partir du 2 mars.

BFMTV