BFMTV
Gouvernement

Violences à Paris: des propositions attendues dès lundi après des "dysfonctionnements"

Edouard Philippe a détaillé la mise en oeuvre des mesures annoncées par Emmanuel Macron à l'issue du grand débat.

Edouard Philippe a détaillé la mise en oeuvre des mesures annoncées par Emmanuel Macron à l'issue du grand débat. - STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Une réunion avait lieu ce dimanche soir pour évoquer les "décisions fortes" réclamées par Emmanuel Macron en réponse aux violences qui ont eu lieu samedi lors de la 18ème mobilisation des gilets jaunes à Paris.

Admettant des "dysfonctionnements" dans le dispositif de sécurité, le Premier ministre Édouard Philippe fera des propositions au président Emmanuel Macron lundi à 11h30, a indiqué Matignon à BFMTV ce dimanche soir, au lendemain des violences qui ont émaillé la 18ème mobilisation des gilets jaunes samedi à Paris

"L'analyse des événements d'hier met en évidence qu'il s'est révélé insuffisant dans son exécution pour contenir ces violences et éviter les agissements des casseurs. Il faut tirer toutes les conséquences de ces dysfonctionnements", a ajouté dimanche Matignon, à l'issue d'une réunion du chef du gouvernement avec plusieurs ministres, parmi lesquels les ministres de l'Intérieur Christophe Castaner et de la Justice Nicole Belloubet ainsi que le secrétaire d'Etat Laurent Nunez.

Des annonces attendues dès lundi

Matignon a fait savoir que "des annonces d'adaptation" seraient faites dans les heures suivant la réunion entre Édouard Philippe et Emmanuel Macron, le gouvernement souhaitant "tirer toutes les conséquences de ces dysfonctionnements". 

L'objectif de la réunion "(était) de travailler aux décisions annoncées par le président de la République hier", avait indiqué Matignon plus tôt dans la journée. Le gouvernement dénonce une nouvelle fois des "événements d'une violence inacceptable contre les biens et des personnes" qui "doivent être condamnés avec la plus grande fermeté". "Ils sont le fait de casseurs, de pillards, d'incendiaires, et tous ceux qui encouragent de tels actes sont leurs complices", juge Matignon.

Thomas Soulié avec Jeanne Bulant