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Vidéosurveillance: Darmanin annonce une enquête administrative après la procédure initiée par la Cnil

Gérald Darmanin au Sénat le 15 novembre 2023

Gérald Darmanin au Sénat le 15 novembre 2023 - Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP

La Cnil a annoncé lancer "une procédure de contrôle" vis-à-vis du ministère de l'Intérieur après la publication d'informations concernant l'utilisation non déclarée par la police d'un logiciel de vidéosurveillance

Gérald Darmanin a annoncé ce vendredi 17 novembre avoir demandé un rapport "(lui) confirmant que nous n’utilisons pas la reconnaissance faciale couplée à la vidéoprotection" alors que la Cnil a lancé une procédure vis-à-vis du ministère de l'Intérieur.

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La Cnil, autorité indépendante gardienne de la vie privée des Français, a annoncé mercredi lancer "une procédure de contrôle" vis-à-vis du ministère de l'Intérieur, après la publication d'informations concernant l'utilisation non déclarée par la police d'un logiciel de vidéosurveillance.

"J’ai demandé une enquête administrative à ce sujet. Je rendrai publiques les conclusions", a annoncé vendredi le ministre de l'Intérieur chez nos confrères de Ouest-France.

"La Cnil initie une procédure de contrôle vis-à-vis du ministère de l'Intérieur suite à la publication d'une enquête journalistique informant d'une possible utilisation par la police nationale d'un logiciel de vidéosurveillance édité par #BriefCam", a annoncé mercredi la Commission nationale de l'informatique et des libertés sur le réseau social X (ex-Twitter).

Enquête autour d'un logiciel non déclaré

Selon une enquête du site d'investigation Disclose parue mardi, les forces de l'ordre ont acquis en 2015, "en secret", un logiciel d'analyse d'images de vidéosurveillance de la société israélienne Briefcam, spécialisée dans le développement de logiciels destinés à la vidéosurveillance algorithmique, et aujourd'hui détenue par le géant japonais Canon.

"Depuis huit ans, le ministère de l'Intérieur dissimule le recours à cet outil qui permet l'emploi de la reconnaissance faciale", écrit Disclose.

Hugues Garnier avec AFP Journaliste BFMTV