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Gouvernement

Valls: les européennes, "scrutin décisif" pour l'"avenir de la France"

Manuel Valls compte s'engager dans la campagne électorale pour les européennes.

Manuel Valls compte s'engager dans la campagne électorale pour les européennes. - -

Manuel Valls a appelé les Français à aller voter aux élections européennes, dimanche soir sur TF1. Le Premier ministre a déclaré également "ne pas se résoudre" à une éventuelle percée du Front national.

Les élections européennes sont un choix "décisif" et "majeur" pour "l'avenir de la France et de l'Europe", a déclaré dimanche le Premier ministre Manuel Valls, disant "ne pas se résoudre" à une éventuelle percée du Front national.

"C'est un scrutin décisif qui est majeur pour l'avenir de la France et de l'Europe", notamment parce que les Européens vont désigner le président de la Commission européenne, a déclaré sur TF1 M. Valls, qui compte s'engager dans la campagne électorale.

"Chacun d'entre nous doit s'engager"

"Je suis là précisément pour m'engager. On me conseille même parfois de me tenir à l'écart. Les sondages pour ma formation politique ne sont pas bons, on prévoit une abstention très importante, il n'y a que des coups à prendre", a-t-il lancé.

"Et je sais par ailleurs le scepticisme de beaucoup de nos compatriotes: l'Europe passoire, l'Europe loin des peuples, l'Europe qui n'est pas efficace notamment dans la lutte contre le chômage", a ajouté le Premier ministre.

"Et pourtant parce que je suis patriote, parce que je suis profondément français, parce que j'aime mon pays et parce que j'aime l'Europe, chacun d'entre nous doit s'engager. D'abord pour que les Français votent", a-t-il dit.

Le Front national en tête? Valls n'y croit pas

Quant au scénario où le Front national ressortirait comme premier parti à la suite du scrutin du 25 mai, "je ne peux pas me résoudre à ces pronostics. Ces populismes, cette extrême droite qui prospèrent en Europe sur fond de rejet de l'Europe, c'est faire sortir la France de l'Histoire".

"Si la France sortait de l'euro comme le propose par exemple (Marine) Le Pen, cela serait le retour de l'inflation, la perte de pouvoir d'achat, et pire, l'isolement de la France", a plaidé le Premier ministre, selon qui "le destin de la France est en Europe".

Il a plaidé pour que "l'Europe fasse aussi des choix en faveur de l'emploi et de la croissance".

Marc Pédeau