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Gouvernement

Une nouvelle réunion du Conseil national de la refondation organisée le 12 décembre à l'Élysée

Emmanuel Macron à l'Elysée le 26 octobre 2022

Emmanuel Macron à l'Elysée le 26 octobre 2022 - Ludovic Marin/AFP

La première session du Conseil national de la refondation avait été largmée boycottée par les oppositions.

Partis, syndicats et acteurs de la société civile sont conviés à une nouvelle réunion du Conseil national de la refondation (CNR), le 12 décembre à l'Elysée, pour faire un "point d'étape" sur les moyens de réformer les services publics, trois mois après une première rencontre largement boycottée.

Le CNR, qui a pour ambition de réformer la France autrement, par la concertation, a été lancé le 8 septembre à Marcoussis (Essonne) et décliné depuis en de multiples CNR locaux thématiques sur la santé, l'éducation, le logement ou le numérique.

"Nous nous sommes fixés une ambition claire (...) agir en Nation, sans renier nos différences mais en dépassant nos différends à chaque fois que l'intérêt général l'exige; agir en responsabilité, pour réussir les grandes transitions et refonder nos services publics", écrit Emmanuel Macron, dans cette invitation dont nos confrères de l'AFP a reçu vendredi une copie. "Les Français attendent de l'action et des réponses".

Boycott de l'opposition lors de la session fondatrice

La session fondatrice du CNR à Marcoussis avait été boycottée par tous les partis d'opposition et une bonne partie des syndicats qui voient avant tout dans cet outil un moyen pour le président de contourner le Parlement, où son camp n'a plus de majorité absolue, pour tenter de reprendre la main dans le débat public.

"Les absents ont toujours tort", avait répliqué Emmanuel Macron après le boycott de septembre, tout en ajoutant que la porte restait "toujours ouverte".

Parmi les premiers à réagir, Les Verts, absents à la session inaugurale, ont indiqué vendredi qu'ils ne se rendraient pas à cette prochaine session.

Un CNR sur l'éducation prévu lundi à Aix-en-Provence

La CFDT, déjà présente à Marcoussis, a en revanche confirmé sa venue. L'Elysée insiste sur l'utilité de ce rendez-vous et veut voir dans les "milliers de CNR locaux, qui se sont tenus ou sont en passe de l'être, une initiative qui a de l'écho et réussit à créer une dynamique".

Quelque 11.000 établissements scolaires se sont ainsi engagés dans les discussions ou le feront au premier trimestre 2023, affirme la présidence. Un fond d'innovation pédagogique doté de 500 millions d'euros va financer l'an prochain des projets issus des CNR.

De son côté, un membre de la majorité assure que si les partis d'opposition ont boycotté la session inaugurale, leurs "ouailles sont présentes en nombre dans les CNR locaux".

Emmanuel Macron assistera à un CNR consacré à l'éducation lundi à Aix-en-Provence et à un autre sur la santé jeudi dans la Vienne.

H.G. avec AFP