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Un internaute condamné à une amende pour menaces envers Marlène Schiappa

Marlène Schiappa à Matignon.

Marlène Schiappa à Matignon. - Christophe ARCHAMBAULT / AFP

En janvier, cet internaute oisien, sans emploi, publiait un commentaire menaçant sous un message qui évoquait la volonté de la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, d'identifier les donateurs de la cagnotte en faveur du boxeur Christophe Dettinger.

Le tribunal correctionnel de Compiègne a condamné mardi un homme de 44 ans à 800 euros d'amende, dont 400 avec sursis, pour des commentaires menaçants envers la secrétaire d'État Marlène Schiappa publiés sur Facebook. Le contenu se trouvait sur un groupe public de gilets jaunes, a-t-on appris auprès du parquet.

Le tribunal l'a déclaré coupable de provocation non suivie d'effet au crime ou délit par voie électronique et l'a également condamné à verser à la plaignante 150 euros de dommages et intérêts et 600 euros pour les frais d'avocat, a-t-on précisé de même source, confirmant des informations du Courrier Picard.

"On va te couper la tête"

En janvier, cet internaute oisien, sans emploi, publie un commentaire sous un message qui évoque la volonté de la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, d'identifier les donateurs de la cagnotte en faveur du boxeur Christophe Dettinger, rapporte le quotidien régional.

Le prévenu écrit alors en commentaire "grosse putain, on va te couper la tête", puis concernant le président de la République Emmanuel Macron, à la place d'une démission, il propose: "une balle, c'est mieux".

Le prévenu n'avait jamais été condamné auparavant et a affirmé n'avoir jamais participé à des manifestations en raison de ses problèmes de santé, selon le Courrier Picard.

"Je me réjouis que ce type de propos soit condamné", a réagi l'avocat de Marlène Schiappa, Me Eric Morain, pour qui il ne doit pas y avoir "d'impunité de clavier".

Il avait demandé 2000 euros de dommages et intérêts et 1000 euros au titres des frais de justice.

Jules Pecnard avec AFP