BFMTV
Gouvernement

Ségolène Royal n'exclut pas de soutenir Emmanuel Macron

Ségolène Royal, la ministre de l'Environnement, est ce mercredi matin l'invitée de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC.

Invitée mercredi matin sur BFMTV et sur RMC, Ségolène Royal n'ira pas voter dimanche prochain au deuxième tour de la primaire à gauche, qui opposera Benoît Hamon et Manuel Valls: "Dimanche, je ne pourrai pas voter, parce que je suis au sommet de l'Union africaine pour faire avancer le dossier sur les énergies renouvelables en Afrique. Beaucoup d'entreprises françaises sont mises à disposition".

Appellera-t-elle à soutenir le vainqueur, quel qu'il soit? "Je n'ai pas à lancer d'appel. Ca dépend de ce qu'il a à dire. Moi ce que je soutiendrai, c'est le rassemblement. Avec le vainqueur des primaires, bien évidemment", ou "avec Emmanuel Macron". Pour la ministre de l'Environnement, il est "bien sûr" un homme de gauche.

Faut-il donc soutenir Emmanuel Macron si les sondages le placent loin devant le vainqueur de la primaire à gauche? "En tout cas il faut se réunir, et se dire 'comment fait-on pour assurer la présence de la gauche au second tour de l'élection présidentielle?'"

"J'ai toujours mis fin au cumul des mandats"

La ministre de l'Environnement réagit aux révélations sur l'épouse de François Fillon, embauchée par ce dernier comme attachée parlementaire à l'Assemblée nationale, et qui a perçu à ce titre 500.000 euros: Ségolène Royal assure n'avoir "absolument" jamais employé personne de sa famille lorsqu'elle était députée. "Non seulement je n'ai jamais fait ça mais en plus j'ai toujours mis fin au cumul des mandats et au cumul des rémunérations. Il faut être irréprochable. Il y a une différence en même temps, entre si le travail (de Penelope Fillon, Ndlr) est fait ou si c'est un emploi fictif".

Fessenheim fermera quand Flamanville ouvrira

Dans l'épineux dossier de la transition énergétique, la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim est "engagée". "Elle sera définitive quand Flamanville (la centrale nucléaire EPR de nouvelle génération, Ndlr) ouvrira, en 2018 ou peut-être un peu plus tard, parce que Flamanville a pris du retard", rappelle Ségolène Royal.

Les syndicats avancent le chiffre de 2.200 emplois détruits. "Il n'y a aucun licenciement, aucune suppression d'emploi", rectifie la ministre de l'Environnement. "L'autorisation de fonctionnement de Fessenheim tombe en 2022. Même si c'est difficile de mettre en mouvement des transitions industrielles, (...) il faut inventer les emplois de demain".