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Gouvernement

Royal à Aubry: "le 'déclinisme' est dangereux pour le pays"

Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie.

Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie. - BFMTV

Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, est l'invitée de BFM Politique ce dimanche 19 octobre.

Désavouée à deux reprises cette semaine, Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, a passé une rude semaine. Elle a notamment été recadrée par le président de la République sur sa proposition de gratuité des autoroutes le week-end, puis sur le dossier du nucléaire à Fessenheim.

Ségolène Royal était l'invitée d'Apolline de Malherbe sur BFMTV ce dimanche à 18h.

#Aubry: "le 'déclinisme' est dangereux pour le pays"

"Je n’ai pas de raison de polémiquer". Ségolène Royal n’a pas souhaité s’attarder sur les propos de Martine Aubry, très critiques contre la politique économique de François Hollande et Manuel Valls. "Je suis pour la liberté d’expression", a-t-elle ajouté.

"Quand on est dans une famille politique, ce qui est important, c’est de le dire" directement aux intéressés, a-t-elle regretté.

La France n’a pas de cap? "Rien ne serait pire que le zigzag", a-t-elle déclaré. "Tout vient du fait que, pour l'instant, il n'y a pas de résultat, a-t-elle plaidé. Il faut tenir bon sur les investissements du futur. Je souhaite que l’on puisse voir émerger le nouveau modèle français". "Le 'déclinisme' est dangereux pour le pays", a ajouté la ministre, directement à l'attention de Martine Aubry.

#Ecotaxe: "Ce n’est ni un recul, ni une improvisation"

"Le courage politique, c’est de mettre fin à des processus destructeurs", a déclaré Ségolène Royal, revenant sur la suspension sine die du dispositif écotaxe. "Ce n’est ni un recul, ni une improvisation", a-t-elle insisté. "L’écologie ne doit pas servir de prétexte pour faire de nouveaux impôts", a-t-elle ajouté.

#2017: "Il faut savoir tourner une page"

Ségolène Royal avait déclaré dimanche dernier qu’elle ne serait "pas candidate" en cas de primaire à gauche. "Je laisse à d’autres l’envie de se présenter, a-t-elle affirmé sur BFMTV. Peut-être que je ne me sens plus en phase avec la politique politicienne."

Pourquoi un tel revirement? "Il faut savoir tourner une page", a conclu, évasive, la ministre.

Caroline Piquet