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Gouvernement

Renault : "la loi n'interdit pas ce type d'accord", selon Montebourg

Montebourg: l'accord de compétitivité chez Renault doit être "équilibré"

Montebourg: l'accord de compétitivité chez Renault doit être "équilibré" - -

Renault, dont l'Etat est actionnaire à hauteur de 15%, entend parvenir à un accord dit de compétitivité avec les syndicats en France en janvier, notamment en augmentant le temps de travail.

"Il faut que l'accord soit équilibré. C'est donnant-donnant pour nous. Cela n'est pas un accord qui ressemblera à n'importe quel chantage". Vendredi sur Europe 1, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a estimé que l'accord de compétitivité sur lequel travaillent syndicats et direction de Renault en France devait être équilibré et signé par les partenaires sociaux.

Renault, dont l'Etat est actionnaire à hauteur de 15%, entend parvenir à un accord dit de compétitivité avec les syndicats en France en janvier. Selon la CGT, les gains de productivités pourraient se jouer notamment en baissant les salaires, en augmentant le temps de travail.

L'Etat actionnaire, laisse faire ?

L'Etat va-t-il s'opposer à un tel accord ? "La loi n'interdit pas ce type d'accord", a laconiquement répondu Arnaud Montebourg. "La vérité, c'est le contenu de l'accord qui le rend soutenable ou non soutenable", a-t-il ajouté.

"Il faut que les partenaires sociaux le signent. C'est la condition pour qu'il ait une force", a-t-il poursuivi sans donner plus de précisions sur les engagements de l'Etat sur ce dossier.

Selon des représentants syndicaux, la direction de Renault a conditionné l'attribution des véhicules et la garantie des volumes de production à la teneur de l'accord et sa signature.