BFMTV
Gouvernement

Qui pour succéder à François Rebsamen au ministère du Travail ?

Le nom du successeur de François Rebsamen (ici en photo le 27 juillet 2015) au ministère du Travail devrait être connu lundi ou mardi.

Le nom du successeur de François Rebsamen (ici en photo le 27 juillet 2015) au ministère du Travail devrait être connu lundi ou mardi. - Philippe Desmazes - AFP

Le nom du successeur de François Rebsamen, ministre du Travail démissionnaire, devrait être connu lundi ou mardi. Et les spéculations se sont multipliées ce week-end à La Rochelle.

Un remaniement a minima. François Rebsamen, qui a démissionné mi-août du poste de ministre du Travail, sera remplacé "poste pour poste" lundi ou mardi, a indiqué dimanche une source gouvernementale. "Il faut que ce soit acté avant le Conseil des ministres de mercredi", selon cette source, précisant qu'il ne s'agirait que d'un remplacement "poste pour poste". Exit donc tout remaniement plus large, avec l'éventuel retour d'écologistes au gouvernement. Du moins pour l'instant.

Qui alors pour remplacer François Rebsamen, redevenu le 10 août maire de Dijon, après seize mois rue de Grenelle? Plusieurs noms ont circulé tout le week-end lors de l’université d’été du PS à La Rochelle. Chez les successeurs possibles, Bruno Le Roux, patron du groupe PS à l’Assemblée nationale et fidèle du président de la République, semble tenir la corde.

Remaniement de plus grande ampleur après les régionales

Parmi les membres du gouvernement, le nom d’Alain Vidalies, actuel secrétaire d'Etat aux Transports, revient lui aussi avec insistance. Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture et ami fidèle de François Hollande, ne voudrait lui pas quitter son poste en pleine crise des éleveurs. Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, aurait lui des vélléités d’augmenter son portefeuille, mais bon nombre de socialistes n’y tiennent pas, notamment après ses propos polémiques sur le temps de travail. Cependant, nommer un ministre déjà en poste obligerait à un jeu de chaises musicales au sein du gouvernement.

Les noms d’autres députés sont en course. Comme celui de Christophe Sirugue, député de Saône-et-Loire et rapporteur du projet de loi sur la réforme du dialogue social mais inconnu du grand public. Ou celui du député PS "frondeur" Jean-Marc Germain, ancien directeur de cabinet de Martine Aubry et mari d’Anne Hidalgo, dont la nomination permettrait d’envoyer le signal d’un resserrement des rangs, quatre mois avant les élections régionales. C’est à cette période, après le scrutin en décembre, croit savoir Le Parisien, que devrait avoir lieu un remaniement de plus grande ampleur.

V.R.