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Pour Bruno Le Maire, "la France de Macron est une France de conquête"

Bruno Le Maire sur BFMTV, le 21 janvier.

Bruno Le Maire sur BFMTV, le 21 janvier. - BFMTV

Le ministre de l'Economie et des Finances était l'invité de BFM Politique, ce dimanche, sur BFMTV.

Invité ce dimanche de l'émission BFM Politique, sur BFMTV, le ministre de l'Economie et des Finances, est revenu sur le retrait de la candidature de la France à l'Exposition universelle de 2025.

"On a déjà atteint beaucoup d'ambitions, on a les Jeux Olympiques de 2024, on a la Coupe du monde de rugby en 2023. Il ne faut pas non plus trop de manifestations de ce type. Je comprends parfaitement la déception qu'il peut y avoir, mais il faut être responsable, ne pas multiplier les grands événements, et se concentrer sur ces deux grands événements mondiaux", a estimé Bruno Le Maire.

"Il faut renoncer à l'esprit chagrin"

La décision de cet abandon, annoncée par le Premier ministre Edouard Philippe, a suscité l'exaspération du maire de Neuilly, Jean-Christophe Fromantin, qui a fustigé, quatre jours après l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, une "France qui renonce" et "recule".

"Je pense au contraire que la France d'Emmanuel Macron est une France de conquête. On le voit bien. On a obtenu les JO de 2024, on a une situation économique qui s'améliore, la croissance qui revient, une image à l'international qui est extraordinaire", a défendu le ministre de l'Economie.

"Je le dis haut et fort, la France va mieux"

"Il ne faut pas faire de triomphalisme mais quand les choses commencent à avancer dans la bonne direction, il faut renoncer à l'esprit chagrin, qui fait du mal à la France", a-t-il ajouté.

"Il y a encore beaucoup de souffrance dans notre pays, beaucoup de gens qui souffrent du chômage, beaucoup de pauvreté, mais on le combat avec un esprit de conquête, pas de résignation."

A la question de savoir si la France se porte bien, Bruno Le Maire répond "non". "Non certainement pas, parce que ce serait oublier tous ceux qui sont aujourd'hui en grande souffrance et en grande difficulté", a-t-il fait valoir. "En revanche, je dis haut et fort, la France va mieux. Elle a retrouvé le respect de ses partenaires", a aussitôt ajouté le ministre. 

A.S.