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Gouvernement

Pitié-Salpêtrière: selon l'insoumis Adrien Quatennens, "Christophe Castaner doit s'en aller"

Invité à réagir sur notre antenne, le député LFI du Nord a comparé la polémique aux agissements d'Alexandre Benalla, l'ex-garde du corps d'Emmanuel Macron.

Face à un Christophe Castaner embourbé dans la polémique, La France insoumise a décidé de lui tapé dessus à bras raccourci. Invité à réagir sur notre antenne ce vendredi, le député du Nord Adrien Quatennens a vivement condamné les propos du ministre de l'Intérieur sur l'épisode de mercredi à la Pitié-Salpêtrière

L'accusant d'avoir "menti" au sujet de l'intrusion de quelques manifestants dans l'enceinte de l'hôpital du XIIIe arrondissement, l'élu LFI a exigé le départ du locataire de la place Beauvau: 

"Christophe Castaner doit s'en aller sans délai. (...) Il n'est pas à la hauteur de sa fonction, il ne se comporte pas en homme d'État. Il a à son bilan, déjà, le pourrissement de la situation dans le mouvement de contestation populaire qu'on connaît depuis maintenant six mois."

"La coupe est pleine"

Conformément à la ligne adoptée par les insoumis, Adrien Quatennens estime que la stratégie du gouvernement a consisté à dissuader gilets jaunes et syndicats de défiler le 1er-Mai. 

Pour le député LFI, Christophe Castaner "n'est pas le mieux placé pour maintenir l'ordre, (...) le désordre semble être organisé parfois". 

"Le ministre de l'Intérieur, c'est le premier flic de France, qui peut penser qu'il est mal informé?", s'est-il demandé, qualifiant d'"échec" les opérations de maintien de l'ordre mises en œuvre mercredi.

Et Adrien Quatennens d'établir une comparaison avec les événements de l'année précédente:

"Le 1er mai 2018, nous avons eu droit à l'ami de M. Macron, M. Benalla, qui se sentait autorisé à être déguisé en policier pour taper sur des manifestants. Cette fois nous aurons eu le mensonge de M. Castaner, qui veut parler d'attaque d'un hôpital, ce qui est très grave. (...) Je crois que c'en est de trop, la coupe est pleine, et qu'à présent il doit s'en aller."
Jules Pecnard