Petroplus : pour Montebourg, seul le tribunal peut juger du sérieux des offres
En ces temps difficiles, Arnaud Montebourg vole au secours des salariés de Petroplus. Mercredi, le ministre du Redressement productif a estimé que seul le tribunal de Commerce pouvait juger du sérieux des offres de reprise de la raffinerie de Petroplus de Petit-Couronne, en Seine-Maritime.
Plus tôt dans la journée, les 470 salariés de cette raffinerie en difficulté avaient appris que les offres de reprise déposées la veille, seul recours pour sauver le site et les emplois, étaient "non recevables en l'état" et "devaient encore être améliorées".
Deux offres jugées "sérieuses" par Montebourg
Cette annonce inattendue de la direction et des administrateurs judiciaires du site, alors que deux offres sur les cinq présentées apparaissaient "sérieuses" aux yeux du ministre du Redressement productif, avait laissé les salariés et leurs représentants syndicaux dans le désarroi.
Ouverte en 1929, la raffinerie de Petit-Couronne est menacée depuis plus d'un an, et son activité s'arrêter le 16 avril.