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Peillon : "l'école doit se réarmer contre les incivilités"

Vincent Peillon, jeudi 13 décembre, sur le plateau de BFMTV

Vincent Peillon, jeudi 13 décembre, sur le plateau de BFMTV - -

Invité jeudi soir de Ruth Elkrief sur BFMTV, le ministre de l'Education est revenu sur les défis auxquels fait face l'école de la République.

Invité jeudi soir de BFMTV, le ministre de l'Education est revenu sur les défis auxquels fait face l'école de la République en 2012 : les incivilités, la modernisation et l'évolution du statut des professeurs.

>> A lire aussi : école numérique, la stratégie en cinq points de Vincent Peillon.

• "Se réarmer" contre la hausse des incivilités

"Nous devons nous réarmer face aux incivilités à l'école", a déclaré Vincent Peillon. Les chiffres ne sont pas bons : la violence scolaire a augmenté de 14% à la rentrée 2012. Pour cela, 500 assistants chargés de la prévention et de la sécurité (APS) s'apprêtent à venir prêter main forte aux enseignants dans les collèges et les lycées.

Mais le ministre a également pointé "l'isolement" des professeurs face aux actes de violence. "Professeur est un métier très solitaire. Il faut réfléchir à la façon de travailler, davantage travailler en équipe."


• Former des enseignants 2.0

Autre cheval de bataille du ministre de l'Education : l'introduction du numérique à l'école. Plus tôt dans l'après-midi, celui-ci avait présenté son "plan global" sur la question. "Nous sommes très en retard par rapport à d'autres pays, comme la Finlande ou la Corée." "Dans ces pays, les performances des enfants, sur des compétences de base, progressent. En France, c'est une catastrophe."

Il souhaite pour cela mettre en place une "filière de logiciels pédagogique" de qualité, "estampillés Education nationale". Et, dans un même temps, faire évoluer la "formation des professeurs au numérique".


• Enseignants : la qualité de la formation avant les salaires

Vincent Peillon est enfin revenu sur la formation des professeurs. Celle-ci passe en priorité par la "revalorisation de l'image du métier". Et celle des salaires ? A cette question, le ministre a botté en touche. "Nous devons d'abord bien les former", a-t-il déclaré.