Nicole Bricq, ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie

L’engagement politique de Nicole Bricq remonte aux années 70. Elle n’a que 25 ans en 1972, lorsqu’elle adhère au Parti socialiste, au travers du CERES, le courant animé par Jean-Pierre Chevènement.

Mais pour cette Charentaise d’origine, les positions de Jean Pierre Chevènement contre l’Europe sont tout à fait inacceptables. Elle s’éloigne alors de son mouvement pour rejoindre celui de Dominique-Strass-Kahn.

Et lorsque ce dernier rejoint Washington pour diriger le FMI, c’est tout naturellement qu’elle se retrouve dans les idées défendues par François Hollande. En 1997, cette ancienne cadre de direction rafle la circonscription de Jean François Copé. Elle devient députée en Seine et marne et c’est en 2004 qu’elle accède au poste de sénatrice de ce département.

Cette sociale-démocrate qui fêtera ses 65 ans le 10 juin prochain ne passe pas pour avoir le sens du compromis. On lui reproche souvent son franc parlé, mais chacun lui reconnaît aussi sa rigueur et son côté bosseur.

Aujourd'hui, c’est l’une des autorités les plus influentes du palais du Luxembourg, qui peut se vanter dans connaître aussi long sur la politique fiscale que sur le ballon rond son autre grande passion.