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Gouvernement

Mort de Nahel: une minute de silence observée à l'Assemblée nationale

Les députés ont interrompu leurs échanges pendant une minute, ce mercredi, en hommage à Nahel, 17 ans, tué lors d'un contrôle de police mardi.

Pendant quelques secondes, le silence a enveloppé l'Assemblée. Ce mercredi, les députés et membres du gouvernement ont observé une minute de silence dans l'hémicycle, en hommage à Nahel, l'adolescent de 17 ans tué mardi à Nanterre par un tir de police.

La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a invité les membres de l'hémicycle à se recueillir "en mémoire de Nahel, en soutien à ses parents et à ses proches".

"Le décès du jeune Nahel, âgé de 17 ans, survenu hier à Nanterre suscite une forte émotion dans le pays. Il conviendra de faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame", a déclaré la présidente de l'Assemblée.

Depuis mardi, les réactions politiques de tout bord se multiplient au sujet de cet événement, tantôt dénonçant l'action de la police, tantôt prônant le respect de la présomption d'innocence des forces de l'ordre et du temps de la justice.

Présente ce jeudi au Sénat, la Première ministre Élisabeth Borne s'est exprimée sur ce sujet, en pesant chacun de ses mots, les yeux rivés sur ses notes. "Porter l’uniforme, c’est répondre à un devoir d’exemplarité", a jugé la Première ministre, affirmant que "l'intervention n'était manifestement pas conforme aux règles d’intervention".

Tom Kerkour avec AFP