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Mali: les otages français du Sahel dans la région des Iforhas ?

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. - -

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a estimé jeudi "probable" que les otages du Sahel soient dans cette région du nord du Mali.

Jean-Yves Le Drian a estimé jeudi "probable" que les otages français au Sahel soient retenus dans la région du massif des Iforhas, dans le nord du Mali.

"Il est probable qu'ils soient dans la région. Nous ne perdons jamais de vue, ni d'esprit, ni de sensibilité, le fait qu'il y a des otages français dans ce territoire", a déclaré le ministre de la Défense, sur France Inter.

Sept otages français sont actuellement détenus au Sahel. Tous ont été enlevés avant le début de l'intervention militaire française au Mali, le 11 janvier. Le gouvernement français reste très discret sur ce dossier, Jean-Yves Le Drian ayant simplement affirmé, le 20 janvier, que les otages étaient "vivants".

La mission française au Mali "n'a pas changé"

Puis, interrogé sur la mission des forces françaises au Mali, le ministre a assuré qu'elle "n'a pas changé" et reste de "contribuer à restaurer l'intégrité" du Mali, avec les forces maliennes et africaines.

Quant à une éventuelle avancée des forces françaises "au delà de Kidal", ville dont les soldats français contrôlent désormais l'aéroport, le ministre de la Défense s'est refusé à toute précision.

Les forces françaises sont à Kidal et tiennent l'aéroport. En attendant que, elles et d'autres forces africaines puissent sécuriser la ville", a-t-il simplement indiqué.


Jean-Yves Le Drian "La situation au Mali n'est... par franceinter

50 millions d'euros pour trois semaines d'intervention

Selon le ministre, "les jihadistes ont subi de lourdes pertes" depuis le début de l'opération militaire française, le 11 janvier.

"Il y a eu des frappes très nombreuses qui ont touché du matériel et des hommes. Donc, les jihadistes se sont dispersés, parce que certains étaient venus là pour un moment d'aventure militaire et sont rentrés chez eux, ou alors ils essayent de passer les frontières, ce qui leur sera de plus en plus difficile", a-t-il expliqué.

"On arrive a un point de changement dans l'intervention française", mais celle-ci "a réussi", a ajouté le ministre, avant d'expliquer que les trois premières semaines d'engagement militaire français au Mali ont coûté "autour de 50 millions d'euros", des dépenses essentiellement liées à des "questions de logistique".

BFMTV avec AFP