Loi "anti-casseurs": face aux "brutes", Castaner veut préserver le droit de manifester
Il l'assure, la loi "anti-casseurs" défendue par le gouvernement n'est pas un texte "de circonstance". Ce mardi après-midi, à l'Assemblée nationale, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a été interrogé au sujet de la proposition de loi sénatoriale que l'exécutif a repris à son compte. Un texte accusé par la gauche d'être liberticide et qui, au sein de la majorité, a suscité des débats tendus en commission des lois.
"Ce n'est pas une loi de circonstance, c'est une loi de bon sens", a répondu le locataire de l'hôtel Beauvau au député corse Jean-Félix Acquaviva. Il s'agit, selon Christophe Castaner, de "donner les moyens aux autorités administratives" de permettre aux Français de manifester "sans pour autant subir les brutes".
"Je parle bien de brutes, M. le député. Non pas de casseurs, [mais] de brutes, qui considèrent que l’objectif, samedi après samedi, est de briser des vies, et de menacer des policiers. Nous devons nous donner les moyens de garantir ces libertés fondamentales", a poursuivi le ministre de l'Intérieur.