BFMTV
Gouvernement

Les nouvelles capitales régionales dévoilées

Le gouvernement a défini les nouvelles préfectures de régions, issues du redécoupage territorial. Ces dernières sont toutefois provisoires.

Les nouveaux chefs-lieux provisoires ont été fixés par le gouvernement ce vendredi. Il s’agit de Strasbourg, Bordeaux, Dijon, Lille, Lyon, Rouen et Toulouse. Ces villes ont ainsi été confirmées comme capitales des nouvelles régions nées du redécoupage territorial, selon le compte rendu du Conseil des ministres.

Les chefs-lieux définitifs "seront fixés avant le 1er octobre 2016, après avis des conseils régionaux issus du renouvellement de fin 2015", indique le compte rendu. Manuel Valls a insisté vendredi, à la sortie du Conseil des ministres, sur le fait que ces chefs-lieux "sont, à ce stade, provisoires". Le Premier ministre a aussi rappelé que "les départements seront recentrés sur leur mission de solidarité".

Six autres régions, qui n'ont pas été modifiées lors du passage 22 à 13 régions en métropole, conservent leurs chefs-lieux historiques.

Neuf postes de préfets de région supprimés

En outre, selon la même source, neuf postes de préfets de région et autant de postes de directeurs généraux d'agences régionales de santé (ARS) vont être supprimés dans le cadre de la nouvelle organisation territoriale. "63 postes de directeurs régionaux des administrations de l'Etat, ainsi que leurs états-majors" seront également supprimés, précise le document.

"Dans chaque région fusionnée, il y aura l'an prochain un seul préfet de région, un seul recteur de région académique, un seul directeur général d'agence régionale de santé et un seul directeur régional pour chaque réseau ministériel", précise le gouvernement dans le compte-rendu du Conseil.

Issues des directions actuelles, "les futures directions régionales seront implantées sur les sites existants qui seront maintenus". Selon le gouvernement, la nouvelle organisation doit permettre de limiter la mobilité géographique des fonctionnaires territoriaux, qui devrait concerner "de l'ordre de 1.000 agents sur les trois années de mise en oeuvre de la réforme", sur un total de 27.000 agents de l'Etat en fonction dans les régions.

Y.D. avec AFP