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Gouvernement

Les "mensonges" de Bardella, Mélenchon "autocrate"... Attal cinglant contre ses principaux opposants

Au cours de son interview sur TF1, le Premier ministre a été interrogé sur plusieurs personnalités politiques. Il n'a pas été tendre avec les leaders du Rassemblement nationale et de La France insoumise.

Après plus de 20 minutes d'interview sur la santé économique du pays, Gabriel Attal a été interrogé ce mercredi 27 mars par nos confrères de TF1 sur plusieurs personnalités politiques et ses éventuelles ambitions en 2027.

Dans une séquence de réponses "en un mot", le chef du gouvernement a dû dire ce qu'il pensait de Jordan Bardella, Jean-Luc Mélenchon et Édouard Philippe. Pour le président du Rassemblement national, le Premier ministre a choisi "mensonges".

"Je le dirais pour Jordan Bardella comme Marine Le Pen", a-t-il précisé. Avant de développer: "Il y a beaucoup de mensonges", notamment sur une réforme du RSA à laquelle le RN s'oppose, tout comme celle de l'assurance chômage ou des baisses d'impôts et de taxes.

Attal ne pense pas encore à 2027

Concernant le leader insoumis, Gabriel Attal n'a pas été plus tendre. Il a choisi le terme "autocrate". Tandis que le maire du Havre et chef du parti Horizons, souvent présenté comme un potentiel adversaire dans la course à l'Élysée en 2027, a été qualifié de "sérieux".

La présidentielle de 2027 a également été évoquée, mais le Premier ministre a repoussé le sujet à plus tard, se disant focalisé sur le présent.

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"Vous m'auriez demandé il y a un an ce que je ferais cette année, je n'aurais pas été capable de vous dire que j'aurais été Premier ministre (...) Je ne peux pas vous dire ce que je ferai dans les années à venir", a-t-il d'abord répondu.

Il a conclu: "Je pense que les Français qui nous regardent ne se demandent pas ce qu'on pense de 2027, ils se demandent ce qu'on va faire pour 2024."

Théo Putavy