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Lebranchu: le compagnon de Duflot doit trouver "ses propres règles"

Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique, invitée d'Alain Marschall ce mercredi matin

Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique, invitée d'Alain Marschall ce mercredi matin - -

Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique, a estimé mercredi que le compagnon de Cécile Duflot, Xavier Cantat, qui avait critiqué dans un tweet le défilé militaire du 14 juillet, n'avait pas commis de "faute".

Les compagnons de ministre "doivent "savoir que la position de leur conjoint leur enlève peut être un peu de liberté". "C'est ça la difficulté, ce n'est pas juste, mais c'est un fait". Mercredi matin, sur BFMTV et RMC, Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique, est revenue sur le tweet du compagnon de Cécile Duflot, Xavier Cantat, qui a critiqué, le week-end dernier le défilé militaire du 14 juillet.

A la question de savoir si Xavier Cantat avait commis une faute avec son tweet qui a fait polémique, la ministre a répondu: "faute non. Il fait ce qu'il veut, il dit ce qu'il veut" mais" c'est toujours un problème lorsqu'on est sous un projecteur malgré soi".

Selon Marylise Lebranchu, "on ne peut pas imposer" un droit de réserve aux compagnons de ministres, "en revanche, c'est à eux de trouver leurs propres règles. Il n'y a pas de loi qui puisse dire ça" mais ils doivent "savoir que la position de leur conjoint ou de leur compagnon leur enlève peut être un peu de liberté". "C'est ça la difficulté, ce n'est pas juste, mais c'est un fait".

Et les larmes de Cécile Duflot

Interrogée sur la réaction de Cécile Duflot, ministre du Logement, qui a eu les larmes aux yeux à la suite de la question du député UMP Philippe Meunier mardi à l'Assemblée nationale sur ce sujet, Marylise Lebranchu a répondu: "elle était affectée parce que utiliser la liberté de son compagnon - un couple c'est deux libertés - pour poser une question à l'Assemblée nationale, c'était peut-être mal venu".

"Autant on peut comprendre ce qui se passe sur les réseaux sociaux, autant l'Assemblée nationale est un lieu où on fait la loi et on contrôle un gouvernement", et pas le lieu où "se jeter sur une remarque d'un compagnon".

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait dénoncé mardi les propos "particulièrement minables et polémiques" de Philippe Meunier.

H.F.