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Le Quai d’Orsay ouvre les portes de son centre de crise à BFMTV

Didier Le Bret, le directeur de la cellule de crise, dans ses locaux, le 20 février 2013.

Didier Le Bret, le directeur de la cellule de crise, dans ses locaux, le 20 février 2013. - -

Au lendemain de l’enlèvement d’une famille de Français au Cameroun, exceptionnellement, le ministère des Affaires étrangères a permis à nos caméras de filmer à l’intérieur du bureau de sa cellule de crise

Le sort des Français enlevés dans le nord du Cameroun mardi se joue en grande partie dans ces lieux. Au Quai d’Orsay, 7j/7j et 24h/24h, cinquante-six personnes travaillent en permanence au centre de crise. BFMTV a pu filmer le bureau où se tiennent des réunions confidentielles.

Depuis mardi, cinq personnes sont affectées à la gestion de la crise liée au sort de la famille enlevée au Cameroun. Pour Didier Le Bret, le directeur du centre de crise, le bureau qu'il présente est le "point de contact pour les familles d’otages".

"Il est un outil à leur disposition pour les aider à traverser cette période qui peut être difficile. Cette cellule permet d’éviter que les familles soient exposées aux ravisseurs", explique-t-il.

Préparer les familles

"On les aide à se préparer à quelque chose qui est à la fois douloureux et qui peut être long. Il est aussi le point d’intersection entre le travail des ambassades et des services français", complète-t-il.

Par ailleurs, pour la situation de crise au Mali, les services de l’Etat concernés se réunissent dans cette salle tous les matins. Le centre essaie aussi d’intervenir en amont avec des cartes et des conseils à l’attention des Français à l’étranger.

E. M. et Céline Bruel (vidéo)