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Le projet de loi de transition énergétique adopté par les députés en nouvelle lecture

L'Assemblée nationale lors d'une séance de Questions au Gouvernement, le 13 mai 2015.

L'Assemblée nationale lors d'une séance de Questions au Gouvernement, le 13 mai 2015. - Lionel Bonaventure - AFP

L'Assemblée nationale a adopté ce mardi en nouvelle lecture le projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte. Un projet adopté à 308 voix contre 217, vote proche de celui intervenu en première lecture.

Tous les groupes de gauche, excepté celui du Front de Gauche (qui s'est abstenu), ont voté pour ce texte qui va faire de la France "un pays exemplaire", à quelques mois de la conférence sur le climat organisée à Paris en décembre, selon la formule de la ministre de l'Écologie Ségolène Royal à l'issue du scrutin.

La droite s'est, elle, partagée entre un rejet unanime de l'UMP, vent debout contre la réduction de 75% à 50% de la part du nucléaire dans la production énergétique française à l'horizon 2025, et une majorité d'abstentions dans les rangs de l'UDI.

"Une étape", dont se réjouissait Denis Baupin

Peu avant le vote du dit projet de loi, certains s'étaient félicité par avance de son adoption. C'est le cas du député écologiste Denis Baupin, également vice-président de l'Assemblée nationale, qui s'est réjouit de l'avancée que le texte allait procurer, selon-lui, sur la question du nucléaire.

"C'est une étape. Au moment où a été lancé le programme nucléaire, l'Assemblée nationale n'avait pas été consultée. Là, on vote et en plus, on réoriente cette politique", avait-il déclaré sur France Info. Il évoque ainsi "une étape qui va nous permettre d'aller vers la sortie du nucléaire".

La fermeture de Fessenheim, dans le Bas-Rhin, doyenne des centrales nucléaires en activité en France, demeure "un point non négociable" pour EELV, avait également déclaré le député. François Hollande a réaffirmé début mars que cette fermeture surviendrait "à l'horizon de la fin du quinquennat", conformément à sa promesse de campagne de 2012.

la rédaction avec AFP