BFMTV
Gouvernement

Harcèlement, violences sexistes et sexuelles: LREM organise une consultation citoyenne

Marlène Schiappa quitte le Palais de l'Élysée le 19 juillet 2017.

Marlène Schiappa quitte le Palais de l'Élysée le 19 juillet 2017. - Martin BUREAU / AFP

La République en marche se donne jusqu'au 4 décembre pour recueillir les contributions susceptibles d'enrichir le projet de loi qui sera porté par la secrétaire d'Etat Marlène Schiappa en 2018.

"En lien", dit le communiqué, avec la secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa, La République en marche (LREM) va organiser une "consultation citoyenne" sur le thème de la "lutte contre le harcèlement et les violences sexistes et sexuelles". Le mouvement se donne jusqu'au 4 décembre pour recueillir toutes les contributions.

Le but affiché est de "faire remonter les idées issues du terrain, notamment pour identifier les obstacles qui empêchent encore trop de victimes de témoigner, de réfléchir à l'amélioration de leur prise en charge et de lutter durablement contre ces comportements".

Consultation en ligne et au sein des "comités locaux"

Si la consultation est ouverte à "tous les citoyens", elle est organisée par les comités locaux de LREM. "Notre mouvement souhaite participer activement au débat qui s'est ouvert pour réaffirmer ce que notre société ne doit plus accepter et promouvoir le respect de l’égalité entre les femmes et les hommes, notamment chez les plus jeunes pour faire changer durablement les mentalités et les comportements", affirme Arnaud Leroy, membre de la direction collégiale LREM.

Outre les comités locaux, un formulaire en ligne est accessible. Il prend la forme d'une série de questions avec réponses à choix multiple agrémentée de champ plus libre où chacun peut écrire, au mouvement, qui s'en fera le relais auprès de la secrétaire d'Etat et du gouvernement en amont du projet de loi qui sera déposé en 2018.

Marlène Schiappa va débuter un "tour de France de l'égalité femmes hommes", avec notamment comme préoccupation "l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes".

David Namias