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Gouvernement

Grand débat: chez Hanouna, Marlène Schiappa endosse le costume de "médiatrice"

Marlène Schiappa, secrétaire d'État en charge de l'égalité femmes-hommes

Marlène Schiappa, secrétaire d'État en charge de l'égalité femmes-hommes - Ludovic MARIN / AFP

La secrétaire d'État en charge de l'égalité entre les femmes et les hommes assistait en tant que "médiatrice" à l'émission Balance Ton Post!, consacré au grand débat national ce vendredi soir. Une participation qui lui a valu une pluie de critiques ces derniers jours.

Elle avait essuyé de virulentes critiques pour sa participation à l’émission. Marlène Schiappa, Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, participait à Balance Ton Post! ce vendredi soir sur C8.

Le programme animé par Cyril Hanouna et consacré exceptionnellement au grand débat national a donné lieu dès son entame à de nombreux échanges entre la ministre et des Français venus d’horizons différents. Objectif: faire des propositions soumises en direct au vote des internautes pour n'en retenir que sept, lesquelles seront rapportées au gouvernement par l’intermédiaire de Marlène Schiappa à l’issue de l’émission.

"Ce soir, je suis venue pour assez peu parler et pour vous écouter, pour voir comment ensemble on peut faire un atelier du grand débat", a commencé la secrétaire d’État après que Cyril Hanouna a rappelé son rôle de "médiatrice", d’intermédiaire entre les Français et le gouvernement.

"Niveau de non-recours aux droits énorme"

Suppression de la TVA pour les produits de première nécessité, remise à plat de toutes les niches fiscales, rétablissement de l’ISF, suppression de la CSG… Lors de la première partie dédiée à l’économie, les différents intervenants ont fait part de leurs attentes à Marlène Schiappa, restée debout feutre en main pour noter les suggestions sur un paperboard.

Interpellée sur le pouvoir d’achat, Marlène Schiappa a répondu en évoquant notamment le "plan pauvreté", pointant "un vrai problème en France", c’est "qu’on a plein de droits mais on a un niveau de non-recours aux droits énorme". S’agissant de la suppression de l’ISF, la secrétaire d’État a également assuré que "si ça ne marche pas, on modifiera".

"On est dans un pays qui aime se plaindre"

Face aux critiques de certains intervenants, Marlène Schiappa a appelé à aussi "mettre en valeur ce qui va bien" car "il y a des choses qui vont bien en France". "On est dans un pays où on aime se plaindre", a-t-elle ajouté, s’attirant les huées du public.

En retrait pendant les discussions, Marlène Schiappa, venue en "toute bienveillance" pour "écouter" a insisté sur l’intérêt de prendre part au débat partout en France, appelant les citoyens à faire de même en famille ou entre amis. "Ce qu’on est en train de faire, les téléspectateurs peuvent le faire", a-t-elle affirmé.

Paul Louis