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Gouvernement Attal: le Premier ministre se dit "très heureux" de l'arrivée de Rachida Dati

Figure de la droite et mise en examen pour "corruption" et "trafic d'influence", la nomination de Rachida Dati au ministère de la Culture fait réagir. De son côté, Gabriel Attal défend la "présomption d'innocence".

Gabriel Attal est "très heureux" de la nomination de Rachida Dati. C'est la grande surprise de la composition du nouveau gouvernement annoncée ce jeudi 11 janvier 2024: la maire LR du 7e arrondissement de Paris entre au ministère de la Culture.

Invité de TF1, le nouveau Premier ministre salue "une femme qui ne laisse personne indifférent parce que c'est une femme d'engagement et d'énergie".

"Elle s'est battue toute sa vie pour obtenir ce qu'elle voulait obtenir. J'ai beaucoup de respect pour les combats qu'elle a menés", ajoute-t-il.

"De droite et de gauche"

L'arrivée de Rachida Dati, qui a été exclue de son parti des Républicains dans la foulée de l'annonce de sa nomination, a surpris. Les réactions, notamment de la gauche parisienne, ne se font pas faites attendre.

"Je ne suis pas là pour demander aux ministres de vider leur poche pour me montrer la carte de leur parti politique, ce qui m'intéresse, c'est que ce soient des ministres qui ont envie de répondre aux problèmes des Français", se justifie Gabriel Attal.

Gouvernement Attal: le casse-tête
Gouvernement Attal: le casse-tête
19:38

Le nouveau Premier ministre assure que dans ce gouvernement, "il y a effectivement des personnes sensibilité de droite ou des sensibilités de gauche", citant notamment Éric Dupond-Moretti, Stéphane Séjourné, le nouveau ministre des Affaires étrangères, ou encore Sylvie Retailleau.

"L'important, ce qu'attendent les Français, c'est qu'on réponde à leurs problèmes et qu'on agisse résolument pour la réussite de notre pays", affirme Gabriel Attal.

"Présomption d'innocence"

Au-delà de ses positions idéologiques, Rachida Dati est également sous le feu des critiques pour sa mise en examen pour "corruption" et "trafic d'influence" dans l'enquête sur ses prestations de conseil auprès de l'ex-PDG de l'alliance Renault-Nissan Carlos Ghosn.

Sur TF1, Gabriel Attal affirme être "très attaché à notre justice, à son travail et à son indépendance".

Le Premier ministre se dit attaché à la présomption d'innocence. "Une mise en examen ce n'est pas une condamnation, ça ne signifie pas une culpabilité", martèle-t-il.

Salomé Robles